De plus en plus d’acquéreurs étrangers négocient leur achat immobilier parisien

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 24 juin 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le samedi 29 juin 2024 09:11 par la Rédaction Meilleurtaux

Le prix de l’immobilier à Paris a considérablement baissé à la suite de la hausse des taux d’intérêt. Pour les étrangers, cela représente une opportunité d’achat, mais désormais, ces clients prennent le temps de négocier, une pratique plutôt rare auparavant.

La négociation, une manière de bénéficier de la décote du marché

Les acheteurs immobiliers sont parfaitement au courant de la baisse du prix sur le marché de la pierre parisien. La négociation est donc pour eux une manière de savoir auprès de l’agent s’ils en profitent effectivement. Ils peuvent également se prévaloir d’un atout supplémentaire. En effet, à la différence des candidats à l’accession français qui mobilisent un crédit immobilier, l’acheteur étranger, qu’il soit Américain, Chinois, Italien… préfère payer au comptant.

Il faut néanmoins savoir que ces derniers sont moins enclins à négocier, comparés aux acquéreurs locaux. Ils s’assurent en premier lieu que les biens proposés par les agences ne présentent aucun vice.

Ainsi, selon Thierry Delesalle (Président du 118e congrès des notaires) rapporté par Les Échos, les logements qui ont l’avantage d’être en parfait état se vendent encore sans négociation aujourd’hui.

Thierry Delesalle

La crainte des acheteurs venus d’autres pays est de voir une opportunité leur échapper.

Le diagnostic de performance énergétique n’est pas un critère éliminatoire

Pour les étrangers, un DPE bas, c’est-à-dire une passoire thermique, n’est pas un facteur pour renoncer à un achat immobilier. Il est plus important pour eux de disposer d’un bien en très bon état. La consommation énergétique est secondaire.

Cette clientèle représente une niche qui privilégie les propriétés de valeur. Ainsi, le choix du quartier et du cadre figure parmi les principaux critères. La vue sur la tour Eiffel, la proximité des grands axes commerçants ou encore le prestige de la circonscription influencent largement leur décision. Malgré le prix des biens qu’ils souhaitent, la négociation se fait généralement en cinq jours, contre plusieurs semaines pour un Français.