Le mètre carré se vend en moyenne à 3 059 euros en ce début juin

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 7 juin 2024 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le vendredi 7 juin 2024 16:40 par la Rédaction Meilleurtaux

Au niveau national, la moyenne du mètre carré s’est établie à 3 059 euros au 1er juin 2024. Comparés aux mois précédents, les prix des biens ont enregistré une légère hausse (+0,2 %) après une faible progression au début de l’année (+0,1 %). Par ailleurs, les agences immobilières constatent le retour progressif des acquéreurs depuis quelques semaines, avec une croissance de 5 % par rapport à mai 2023.

Un léger rebond des activités sur le marché

Les professionnels se réjouissent du léger rebond des activités même s’ils ne s’attendent pas encore à une véritable relance du marché.

Importantdébut de ce mois de juin, l’évolution des prix immobiliers demeure à peine perceptible dans les grandes villes (entre 0,1 % et 0,2 %), mais semble un peu plus marquée en zone rurale (+0,9 %).

À Paris, aucun changement n’a été observé au cours des 30 derniers jours, le mètre carré se vend toujours en moyenne à 9 190 euros. En revanche, dans d’autres métropoles où de fortes baisses ont été enregistrées depuis un certain temps, comme Bordeaux (-5,9 % en un an), Toulouse (-5 %), les prix commencent de nouveau à s’apprécier.

Ainsi, les vendeurs réclament actuellement 4 621 euros/m² à Bordeaux (+0,5 % en un mois), 3 484 euros/m² à Toulouse (+0,2 %). Marseille est également concernée, avec une hausse de 0,4 % en un mois après un recul de 2,3 % en un an (3 670 euros/m²). En revanche, à Nantes, la baisse se poursuit : -9,2 % en un an, et -0,1 % entre mai et juin 2024, la moyenne se situe à 3 562 euros/m².

Le pouvoir d’achat des acquéreurs reste limité

Malgré le recul des taux d’emprunt bancaire, les acquéreurs ont des difficultés à recouvrer leur pouvoir d’achat.

En même temps, leurs critères de recherche sont souvent en décalage avec la réalité du marché, estiment certains professionnels de l’immobilier.

De leur côté, les vendeurs ne semblent pas trop pressés de céder leurs biens et préfèrent maintenir leurs prix, profitant d’une offre encore faible dans de nombreux endroits. La combinaison de ces facteurs exclut tout rebond de l’activité dans l’immédiat.