La capitale française et les communes limitrophes devraient accueillir environ 15 millions de visiteurs pendant les JO 2024. Il s’agit d’une opportunité à ne pas manquer pour les propriétaires parisiens qui souhaitent proposer leur logement en location saisonnière. Néanmoins, avant de sauter le pas, il convient de prendre connaissance des règles régissant cette pratique (déclaration, tarifs, assurance, imposition) et de s’informer sur les quartiers et communes les plus recherchés par les visiteurs. Les règles qui régissent la location courte durée Le propriétaire qui envisage de louer sa résidence principale ou qui souhaite se lancer dans l’investissement locatif durant les JO 2024 doit déclarer sa location auprès de la mairie. Comme il s’agit d’une location de courte durée, les tarifs ne font pas l’objet de plafonnement. Chacun reste ainsi libre de fixer son prix sur les plateformes de son choix durant cet évènement mondial. ImportantD’après une enquête réalisée par des professionnels du secteur, les loyers pourraient grimper jusqu’à +425 % par rapport à leur niveau de cette année (entre fin juillet et mi-août). De son côté, la plateforme de location Airbnb table sur une hausse plus modérée (+ 85 %). Dans certains secteurs et communes et pour certains types de bien, les propriétaires pourraient espérer gagner jusqu’à 20 000 euros en seulement quelques jours. Ceci concerne les arrondissements les plus plébiscités dans Paris intra-muros (18e, 15e, 11e, 10e et 19e), et les communes situées non loin des secteurs où se déroulent les compétitions, comme Vaires-sur-Marne et Le Bourget. Il en est de même pour les villes de Boulogne Billancourt, Saint-Ouen sur Seine et Montreuil, dont les recherches de location courte durée pour cette période affiche une hausse marquée depuis quelque temps. Quid des frais et des impositions ? Les commissions prélevées varient d’une plateforme de location à l’autre (entre 3 % et 5 % du prix de la nuitée et des services supplémentaires). Pour ce qui est de l’imposition, il est possible de choisir entre le régime réel et celui du micro-BIC. Le propriétaire est tenu de déclarer les revenus tirés de la location. Enfin, il ne faut pas oublier de vérifier les garanties proposées dans son contrat multirisque habitation et, si nécessaire, d’étendre les garanties afin de couvrir certains risques. À retenir Les tarifs de location saisonnière ne sont pas plafonnés, et selon les estimations, les prix pourraient augmenter jusqu’à +425 % pendant les JO 2024 par rapport à leur niveau en 2023. Pour les propriétaires, il est obligatoire de déclarer la location auprès de la mairie.