L’Observatoire Crédit Logement annonce une chute de 50 % du nombre de prêts immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 18 août 2023 .
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Publié le lundi 21 août 2023 09:36 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché de l’immobilier est en crise et cela se reflète dans le nombre de crédits accordés aux particuliers. En effet, selon les données publiées par l’Observatoire Crédit Logement, le total des prêts alloués a diminué de moitié. Le montant moyen emprunté est également en baisse.

Un secteur fortement affecté par la hausse des taux d’intérêt

Avec la hausse du taux de crédit immobilier, il devient plus difficile de demander un prêt.

De 22 milliards d’euros à la date de mai 2022, le total des encours a chuté à 11 milliards d’euros sur un an pour cette année,

Indique la Banque de France. En dehors de la période de pandémie liée au Covid-19, cette situation est inédite. De moins en moins de clients disposent aujourd’hui de la solvabilité nécessaire pour accéder à la propriété. En cause, leur profil les confronte au taux d’usure au-delà duquel les banques ne peuvent plus octroyer d’emprunt.

La durée des prêts s’allonge considérablement. Ainsi, les prêts contractés sur une période de 20 à 25 ans représentent 66 % du volume (46 % en 2019). A contrario, les crédits moins longs diminuent. Les prêts entre 15 et 20 ans ne représentent désormais plus que 19 %, contre 31 % en 2019. Néanmoins, la Banque de France refuse d’allonger la durée maximale autorisée. D’après notre porte-parole, Maël Bernier,

Ce prolongement n’est réellement rentable que si le propriétaire habite son logement pour une très longue période.

La baisse du prix : une condition nécessaire à la relance du marché

Les acheteurs qui souhaitent acquérir un bien n’hésitent désormais plus à négocier. Conséquence, le délai de vente s’allonge de manière remarquable. Pour accélérer celle-ci, le propriétaire doit généralement consentir une baisse de prix notable. Ainsi, seule une baisse du prix moyen de l’immobilier pourra redynamiser le marché. Dans la capitale déjà, le plafond symbolique des 10 000 euros pour un mètre carré ne sera plus d’actualité d’ici la fin de l’année si la courbe baissière suit la tendance actuelle.

Dans ce marché tendu, les particuliers reprochent aux banquiers de leur refuser les emprunts. De leur côté, ces derniers affirment qu’ils sont contraints par le cadre légal.