Le dernier baromètre sur le moral des professionnels de l’immobilier ne laisse planer aucun doute : ils sont optimistes. Le marché va de mieux en mieux La 6e édition du baromètre Crédit Foncier CSA confirme les résultats de mai 2016 : les professionnels de l’immobilier sont résolument optimistes pour l’avenir. Qu’ils soient agents immobiliers, promoteurs, constructeurs de maisons individuelles ou gestionnaires de patrimoine, 85 % estiment que sur les quatre derniers mois, le secteur du logement s’est amélioré ou stabilisé. Et 59 % ont atteint ou dépassé leur objectif commercial. Quant à l’avenir du marché du logement, 78 % sont optimistes contre 21 % de pessimistes. Les deux principales raisons qui expliquent cet optimisme : l’évolution des taux d’intérêt (pour 94 % des réponses), bien sûr, et l’élargissement du PTZ depuis le 1er janvier 2016 (pour 72 % des réponses). À l’inverse, le contexte économique de la France et l’évolution du pouvoir d’achat des ménages font craindre le pire à un professionnel sur cinq. Notons également que ce sont les lotisseurs et promoteurs qui s’affichent comme les plus optimistes, alors qu’on retrouve les plus pessimistes chez les agents immobiliers et les gestionnaires de patrimoine. Un avenir radieux Pour les mois qui viennent, les professionnels sont résolument confiants. La baisse des taux prêts immobiliers crée une conjoncture positive pour les acquéreurs et élargit le marché à ceux qui n’en avaient pas les moyens auparavant. Sur le secteur de l’immobilier résidentiel neuf, 66 % tablent sur une stabilité des prix, mais 38 % anticipent une augmentation des transactions, au cours des douze prochains mois, alors que 46 % estiment que les ventes dans le neuf vont se calmer. Dans l’ancien, une majorité (52 %) entrevoit une pause dans les prix, contre 26 % qui s’attendent à une baisse des cotations. Quant à l’évolution des transactions dans l’année qui vient, 55 % anticipent une stabilisation des ventes dans le résidentiel ancien et 28 % espèrent une hausse du nombre de contrats. Ces résultats prouvent donc que la profession a retrouvé le moral. Rappelons-nous qu’en janvier 2015, la tendance était pratiquement l’inverse, avec 64 % de pessimistes et seulement 35 % d’optimistes.