D’après les études de notaires à la fin de cet été, une nouvelle hausse des prix au mètre carré dans la région parisienne s’approche de plus en plus du record de prix atteint. Le prix du mètre carré dans Paris ne cesse de progresser depuis 2015. Cependant, la fin de cet été marque une hausse considérable. D’ailleurs, le prix se rapprocherait du plafond maximal atteint il y a quelques années. Cette situation est expliquée par la chute récente des taux de crédit immobilier. Technique de la tâche d’huile Suivant une règle générale, ces tensions sur les prix commencent toujours à Paris pour ensuite se répandre vers la banlieue. D’après les promesses de vente reçues vers la fin de l’été, le prix du mètre carré a augmenté à 8 260 euros tandis qu’il s’approche de 8 500 euros. Ce prix du mètre carré a connu une hausse de 3% sur un an. Concernant les logements en petite couronne, les experts immobiliers remarquent un dépassement du prix moyen du mètre carré avec un tarif de 4 300euros, tandis que dans les Hauts-de-Seine, le département le plus cher après Paris, on enregistre un tarif de 5 250euros le m2. Pour ce qui est des maisons, on remarque une hausse de 1.2% en variation annuelle dans l’Ile-de-France, soit un prix médians d’environ 300 000euros. Dans les Hauts-de-Seine, les prix peuvent frôler les 562 000euros. Augmentation de la demande L’émergence de ce phénomène immobilier peut être expliquée par l’augmentation de volume dans les opérations, qui est dû à la chute des taux des emprunts immobiliers. Autrement dit, si les prix remontent c’est parce qu’il y a augmentation du nombre d’acheteurs et de vendeurs, selon Thierry Delesalle, le Président de la commission des statistiques immobilières de la Chambre des Notaires de Paris. D’autant plus que le phénomène puise sa force dans les deux tiers des habitants en location, qui restreint l’offre de biens à la vente. Toujours selon Thierry Delesalle, cette situation aurait commencé depuis le printemps 2015 et n’a cessé de progresser. Barème selon la localisation Le marché immobilier parisien est majoritairement composé d’individus qui achètent pour se loger et d’achat-revente. Même avec l’importante baisse des taux des emprunts immobiliers, la région a su garder les prix élevés à défaut de transfert d’épargne qui pourrait encore alimenter une hausse des prix spéculative. Selon un notaire, des transactions exceptionnelles méritent d’être citées, comme une vente d’un hôtel particulier dans le quartier Ecole-Militaire à plus de 30 000euros le mètre carré. Dans le 6ème arrondissement, Thierry Delesalle précise qu’il est fréquent d’observer des transactions à plus de 20 000euros le mètre carré pour une belle adresse.