Après une année 2015 de reprise du marché immobilier avec des taux d'intérêt au plus bas et une baisse des prix de la pierre, l'année 2016 s'annonce sous les meilleurs auspices avec l'entrée en vigueur du PTZ nouveau et un maintien à un niveau plancher des taux d'emprunt. Des transactions généralement en hausse Depuis plusieurs mois, le marché de l'ancien se porte bien et la tendance devrait se poursuivre en 2016. Avec un taux d'intérêt moyen de 2,15 %, pour un emprunt sur 20 ans, l'année commence bien, en comparaison avec les 4,15 % pratiqués en janvier 2012. De nombreuses régions ont vu le nombre des transactions immobilières augmenter de manière significative, à l'instar de la région Aquitaine, avec +29,2 %, ou de la Bourgogne, avec +32 %. La fausse note de l'Alsace (-3,5 %), quant à elle, semble provenir d'une sensible hausse des prix en 2015. Globalement, la baisse des prix du mètre carré, associée à un taux d'intérêt faible des prêts immobiliers, a engendré une hausse du pouvoir d'achat, permettant l'arrivée sur le marché de l'acquisition de nombreux ménages qui espéraient devenir propriétaires depuis plusieurs années. Concrètement, certains départements affichent un prix au mètre carré variant entre 1000 € et 1299 € : c'est le cas du Cantal, de l'Orne, ou encore, de l'Ariège. Dans le Finistère et les Côtes-d'Armor, la moyenne des prix grimpe à 1500 €, et il faut compter 1600 € à 1800 € si vous voulez acheter dans l'Oise ou la Somme. En haut du tableau des régions, on trouve la Corse, avec 2560 €/m² et les Alpes Maritimes, avec une moyenne de 4142 €/m². L’Île-de-France, une région à part Les deux départements les plus chers de France sont Paris, avec une moyenne de 8118 €/m² et les Hauts-de-Seine, où le mètre carré avoisine 5367 €. Ce qui n'empêche pas la Chambre des notaires d’Île-de-France d'être optimiste pour 2016. La reprise sur le marché de l'ancien est générale et la stagnation des prix devrait se poursuivre cette année, à l'exception notoire du XVIIIe, du IVe ou du Xe arrondissement qui voient leur prix évoluer à la hausse sous la poussée de la demande.