La baisse continue des taux d’intérêt et les prix attractifs rendent la période propice à un achat immobilier. Pour ceux qui hésitent entre un bien neuf ou ancien, cet article livre quelques éléments de réponse. Le neuf est toujours prisé pour sa fiscalité avantageuse… Les dispositifs de défiscalisation sont toujours applicables en 2016 pour encourager les candidats à la propriété à concrétiser leurs projets. De plus, les frais de mutation dans le neuf ne sont que de 2 à 3 %, alors qu’ils culminent à 8 % dans l’ancien. Bien entendu, le confort et la qualité du logement influent. D’une part, le bien bénéficie de la fameuse garantie décennale. De l’autre, la construction fait intervenir des matériaux modernes, le bien répond aux normes de performance énergétique, ou encore l’aménagement permet d’optimiser l’espace. … mais l’ancien ne manque pas d’atouts Si l’ancien procure moins d’avantages fiscaux que le neuf, il n’en possède pas moins des attraits. Pour commencer, il est plus abordable bien que l’indice Notaires-Insee ait annoncé une croissance de 0,5 % du prix au mètre carré dans le secteur de l’ancien, en particulier sur les maisons. Ensuite, les logements de qualité (après rénovation par exemple) permettent à la revente de réaliser une plus-value nettement supérieure. Enfin, notamment pour ceux qui ciblent le centre-ville, l’offre de biens anciens est beaucoup plus large que le choix d’habitats neufs. Le PTZ augmente l’attractivité de l’ancien La nouvelle version du prêt à taux zéro applicable depuis le 1er janvier 2016 est un argument de poids pour ceux qui s’orientent vers l’ancien. Non seulement le plafond de ressources considéré a été augmenté, mais le PTZ est désormais éligible à l’ensemble du territoire au lieu de 6000 communes rurales comme en 2015. Toutefois, outre les revenus du ménage, ce prêt gratuit n’est accordé que sous conditions de grosses transformations, dont le coût estimé doit représenter un quart du prix global du logement. Leur réalisation doit en outre être confiée à des professionnels certifiés. Enfin, le PTZ n’est pas cumulable avec des aides à la rénovation énergétique. Un bilan dans quelques mois permettra de mesurer l’impact de la réforme sur le marché de l’ancien, mais il devrait encourager les primo-accédants qui s’évitent la contraction d’un prêt travaux en plus du financement de leur demeure.