Avec une augmentation de 15,6 % du nombre des transactions et une hausse de 2 % des mises en chantier, 2015 aura été l'année de la reprise de l'immobilier en France, après trois années particulièrement moroses. L’Île-de-France en tête de la reprise Particulièrement dans l'ancien, la région Île-de-France a joué un rôle de véritable moteur dans les bons résultats de l'immobilier en 2015. Ainsi, avec 15 000 ventes supplémentaires, l’Île-de-France a vu le volume des ventes d'appartements anciens bondir de 17 % l'année dernière, malgré un prix moyen, même en légère baisse, de 5260 € le mètre carré. Même constat sur le marché des maisons anciennes où la progression des ventes a également été de 17 % en un an, atteignant 48 510 unités vendues. Sur le marché du neuf, ce sont les mises en chantier qui sont en forte hausse, à +18 % en un an. Avec 64 200 logements nouveaux en construction, l’Île-de-France n'avait pas vu cela depuis quasiment 15 ans. Alors que le nombre de mise en chantier est resté quasiment stable sur le reste de la France, cette forte augmentation en Île-de-France masque des dynamiques territoriales très diverses avec en tête le Val-de-Marne (+94,8 %), qui bénéficie sans doute des premiers effets du développement du Grand Paris. Paris vient ensuite avec +44,3 %, suivi des Yvelines (+ 33,3 %). À l'inverse, le nombre de nouveaux logements en construction a baissé de 11,6 % dans le Val d'Oise. Un environnement favorable Le contexte national de taux d'intérêt toujours aussi bas et la légère reprise de la croissance économique en 2015 ont certainement joué en faveur d'un effet de rattrapage, après trois années de calme inquiétant sur le marché immobilier en France. Et il semble que le marché du neuf ait profité du succès des avantages fiscaux du dispositif Pinel en faveur de l'investissement locatif. De même, les efforts des opérateurs, contraints de faire des concessions, ont provoqué une baisse des prix des logements neufs en Île-de-France, permettant aux primo-accédants de revenir sur le marché.