Mais jusqu’où vont descendre les taux immobiliers ? Alors qu’ils se sont plus ou moins stabilisés l’année dernière, les taux ont encore reculé en février 2016 pour s’établir à 2,20 % sur 25 ans, réalisant au passage un nouveau record. Nouveau record à la baisse pour les taux immobiliers Les taux de crédit immobilier n’en finissent plus de baisser. Après s’être maintenus à un niveau historiquement bas en mai 2015, à 2,23 % sur 25 ans, ils ont atteint un nouveau plancher en février 2016 pour s’établir aujourd’hui à 2,20 %. La baisse des taux est donc une très bonne nouvelle pour les candidats à l’accession, qui pourraient profiter de conditions de financement très attractives pour emprunter davantage ou obtenir plus facilement un crédit immobilier. Le pouvoir d’achat se porte très bien La baisse conjuguée des taux emprunt immobilier et des prix immobiliers observée l’année dernière (-1 %) aura également permis aux acquéreurs de regagner du pouvoir d’achat, en hausse de 25 % entre 2008 et 2015, selon les chiffres du Crédit foncier. Autre bonne nouvelle : le taux d’effort (ratio des charges de remboursement/revenu) devient moins contraignant pour les ménages, ce qui a pour conséquence d’alléger le poids des mensualités dans leur budget. Par exemple, pour un crédit de 150 000 € au taux de 3,08 % (moyenne fin 2013), l’emprunteur remboursera 838 € chaque mois. Pour obtenir ce prêt, il doit gagner au moins 2 550 €. Avec le taux actuel de 2,20 %, la mensualité est ramenée à 773 €. Ainsi, une personne qui perçoit 2 400 € par mois pourra contracter cet emprunt. C’est le moment de renégocier son crédit Le contexte financier est donc propice pour renégocier son prêt immobilier. Pour les crédits souscrits il y a quelques années, il est fort possible que leur taux d’intérêt soit plus élevé que les taux moyens actuels. C’est pourquoi Maël Bernier, notre directrice de la communication, vous suggère dès aujourd’hui de renégocier ou faire racheter votre crédit si le taux d’origine est supérieur à 3,20 %. Attention toutefois, car pour que l’opération soit véritablement intéressante, l’écart entre l’ancien et le nouveau taux doit être d’au moins 1 %.