La version améliorée du prêt à taux zéro est entrée en vigueur au 1er janvier 2016, et son impact positif sur nombre de bénéficiaires et le marché de l’immobilier est notable. Bon démarrage pour le PTZ 2016 Le PTZ 2016 se distingue par sa plus grande flexibilité. Grâce au relèvement du plafond de ressources, les ménages éligibles sont plus nombreux. Par ailleurs, tous les emprunteurs bénéficient d’un différé d’amortissement. Plus important, son montant est en hausse, de même que sa part relative sur le total du financement. Enfin, il est ouvert au segment de l’ancien sur l’ensemble du territoire au lieu d’une liste restreinte de communes, comme en 2015. Bien que les conditions accordées diffèrent en fonction des revenus du demandeur, de la composition de son foyer, du bien souhaité et de sa situation géographique, en général, les aménagements apportés au prêt ont eu des effets positifs. D’une part, l’offre est plus large, davantage de biens étant inclus à travers la France. D’autre part, le prêt à taux zéro facilite la concrétisation du projet d’acquisition immobilière, puisque s’agissant d’un prêt sans intérêt, plus l’enveloppe est élevée, plus le coût global du crédit et les mensualités baissent. Moins de bénéficiaires du PTZ dans l’ancien Entre janvier et mars, 66 % des primo-accédants bénéficiaires du PTZ 2016 ont obtenu en moyenne 68 000 €, la nature du projet entraînant de fortes disparités. Sur le marché du neuf, qu’il s’agisse de construction individuelle ou de promotion immobilière, plus de 70 % des acheteurs ont pu financer leur projet à hauteur de 75 000 € grâce au prêt à taux zéro. C’est 20 % de plus qu’en 2015. Dans l’ancien, moins de ménages ont profité du dispositif, toutefois, leur nombre est en hausse par rapport à 2015. 8 % de ceux qui ont acheté leur première résidence principale et opté pour un logement ancien ont pu négocier autour de 41 571 €. L’écart significatif entre les deux secteurs est imputable aux conditions d’accès au prêt gratuit dans l’ancien. En effet, l’emprunteur doit s’engager à entreprendre des travaux de rénovation ou de réhabilitation dont le montant représente au moins 25 % du coût total de l’opération et qui doivent être confiés à un professionnel, ce qui implique en outre de rester en location jusqu’à la fin du chantier. Le PTZ 2016 est pourtant avantageux dans les zones pratiquant des prix abordables dans l’immobilier.