Face à d'autres produits d'épargne faiblement rémunérateurs, l'investissement dans la pierre continue de séduire, vu l'explosion des demandes de prêts sur ce secteur. La pierre est toujours une valeur refuge L'immobilier destiné à la location semble toujours avoir les faveurs des investisseurs. Avec en un an plus de 40 % de hausse du nombre de demandes de prêts pour des dossiers avec promesse de vente signée, le premier trimestre 2016 confirme l'attrait de l'immobilier en termes de placement. L’an passé, et à la même période, une augmentation des demandes a déjà été constatée (+18 %) par rapport à 2014, mais la poursuite de la baisse des taux, aujourd'hui particulièrement favorables, semble effacer les dernières réticences, d'autant que les autres produits d'épargne comme le Livret A, le PEL et autre LDD n'ont plus beaucoup d'intérêt, et c'est le cas de le dire. Du côté de la pierre, et en moyenne sur la France métropolitaine (hors Corse), on peut compter sur une rentabilité brute dans la location de 6 %, dépassant même les 9 % sur certaines grandes villes comme Limoges ou Saint-Étienne. Mais avec en queue de liste des dix plus grandes agglomérations de France, Paris qui n'offre « que » 3,6 % de rendement. Soigner son dossier de demande de prêt En matière d'investissement locatif, il est bien évidemment important de bien choisir le logement et son emplacement en fonction du marché. La connaissance de la demande locative et des perspectives de développement du quartier peuvent également faciliter la constitution d'un bon dossier de demande de prêt. Les banquiers y seront sensibles. Vu la conjoncture, vous pouvez, si ce n'est déjà fait, en profiter pour renégocier votre crédit immobilier concernant votre résidence principale. Cela augmentera votre poids dans la négociation, ce qui n'est jamais négligeable avec une banque. Autre argument favorable si vous le pouvez, rassurez votre interlocuteur en lui garantissant une épargne disponible correspondant à une année de location vous permettant de faire face à d'éventuelles vacances de locataires. Enfin, seule la garantie décès (DC) et perte totale et irréversible d'autonomie devrait être nécessaire en matière d'assurance emprunteur.