Un prêt sans intérêt pour acheter son logement, c'est possible

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 27 juin 2016 .
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Publié le lundi 27 juin 2016 17:56 par la Rédaction Meilleurtaux

La majorité des Français veulent devenir propriétaires de leur logement et ont recours au crédit pour y parvenir, mais sans savoir qu’il est possible d’emprunter sans intérêt.

Priorité à la propriété

Accéder à la propriété est une préoccupation importante pour la très grande majorité des Français (91 %), et même essentielle pour 47 % d'entre eux. Beaucoup ont déjà un projet immobilier en tête et 58 % des 25-34 ans jugent essentiel de devenir propriétaire, comme 63 % des locataires. C'est ce qui ressort d'une enquête Ipsos/Bourse des Crédits.

Pour répondre à cette priorité, la majorité des Français ont recours à un crédit immobilier. 62 % y ont déjà eu recours (73 % des plus de 35 ans) et 33 % ont un crédit en cours, dont 54 % de cadres et 36 % d'ouvriers.

De nos jours, l'accession à la propriété est plus facile que dans le passé, avec d'un côté, des taux de crédits qui n'arrêtent pas de baisser (1,77 % en moyenne en mai hors assurance), et de l'autre, plusieurs dispositifs d'aide comme le PTZ, qui permet d'emprunter jusqu'à 40 % de la valeur du bien sans intérêt, et dont les conditions d'accès ont été élargies en début d'année. Pourtant les ménages les plus fragiles ont toujours du mal à se lancer dans une telle opération.

Le prêt sans intérêt encore mal compris

Parmi les dispositifs d'aide, le PTZ est le plus connu avec 74 % de réponse positive chez les sondés, devant le prêt Action Logement (56 %) et les prêts à taux zéro des collectivités territoriales (52 %).

Créé en 1995, le PTZ a déjà bénéficié à 14 % des Français, principalement dans les classes moyennes, soit 21 % chez les professions intermédiaires et 18 % dans chacune des catégories cadres et employés.

Mais il semble que l'information à son sujet a du mal à passer, même chez ceux qui prévoient un projet immobilier dans les 3 mois, puisque 49 % des personnes interrogées n'étaient pas au courant de l'élargissement des conditions d'accès applicable depuis le début de l'année.