Les trentenaires, les quadragénaires ainsi que les quinquagénaires sont les emprunteurs qui bénéficient de taux les plus bas. Les taux de crédit immobilier sont toujours au plus bas. Si cette situation profite globalement à tous les profils, certains semblent privilégiés par les banques. C’est le cas surtout de la génération Y, des trentenaires et des quadragénaires. Seulement voilà, la dynamique de l’immobilier français tend à s’essouffler depuis le mois de juin. Autres signes révélateurs, les demandes de financement en vue d’acquisitions nouvelles sont en baisse. Malgré ce fléchissement demandes d’emprunt sont de loin plus importantes par rapport à l’année dernière. La génération Y est particulièrement choyée par les banques Les jeunes emprunteurs voient baisser le coût de leur acquisition de 4 % en moyenne. Les banques leur accordent des crédits à des taux compris entre 1.30 et 2 % sur 20 ans. Les avantages dont jouit la jeunesse s’observent également au niveau de la durée du crédit. On sait surtout que la génération Y réalise en moyenne 3 mois d’économie. Les trentenaires bénéficient également de crédit immobilier à taux faibles. Au premier trimestre 2016, les demandes sans apport (venant des trentenaires) augmentent de 2 points. Le crédit immobilier à taux zéro s’adresse de facto aux moins de 40 ans Le nombre de bénéficiaires du prêt à taux zéro est en très forte augmentation par rapport à 2015. En première ligne se trouvent les moins de 30 ans dont la part de bénéficiaires augmente de 13.57 points par rapport à l’année dernière. Le nombre d’emprunteurs de moins de 39 ans a augmenté de 11.2 points. La majorité des secundo-accédants sont des quinquagénaires Les personnes qui effectuent des demandent de financement ont en majorité plus de 50 ans. Et leur nombre est en très forte augmentation, avec une progression de 4.56 points. Les banques ciblent particulièrement les secundo-accédants de plus de 50 ans. Important Si ces derniers sont considérés comme les candidats au crédit idéaux, c’est parce qu’ils disposent le plus souvent de revenus significatifs. Ainsi, ils ont pu se constituer un apport au vu de la hausse leur âge moyen (2 ans de plus qu’en 2015). Un apport d’autant plus décuplée par la revente de leurs biens. Les demandes de financements en constante progression Le premier trimestre 2016 est marqué par la nette augmentation (5.5 %) des demandes de financement en vue d’acquisitions immobilières. Concernant les renégociations de crédit, elles sont en hausse de 32 % en juin dernier. Mais à partir justement de ce mois de juin, les demandes de financement reculent de 12 %, le marché n’étant plus dopé par les prêts à taux zéro.