La baisse des taux de crédit immobilier suscite l’intérêt des candidats aux prêts. Les plus futés se pressent surtout pour renégocier leur crédit. Sans surprise, la nouvelle baisse des taux de crédit immobilier datant du second trimestre 2016 a fait des heureux, aussi bien dans les rangs des foyers aisés que dans ceux des foyers plus modestes. Les plus futés ont profité de ce contexte favorable pour renégocier leur crédit immobilier, un montage financier qui fait de plus en plus d’adeptes. Cette tendance continue à se développer, grâce au contexte (plutôt favorable) provoqué par le Brexit. Baisse des taux de crédit immobilier Au second trimestre 2016, on a assisté à une nouvelle baisse des taux de crédit immobilier. Cette diminution a atteint son pic en juin 2016. Ainsi, un couple disposant déjà d’une résidence principale a vu son taux passer de 2,75 % à 1,20 % (sur 20 ans), après avoir renégocié son prêt immobilier de 775 000 euros qui a été contracté seulement six mois auparavant (fin 2015). Percevant 15 000 euros par mois, ce couple a pu conserver la même mensualité, ce qui lui a permis une économie de 145 000 euros frais inclus. La tendance est à la renégociation de taux de prêt immobilier Le marché de la renégociation de crédit a connu une nouvelle dynamique en mai 2016, après une accalmie persistante depuis l’automne 2015. Cette tendance s’explique par la baisse des taux de prêt immobilier qui affichent un écart de 1 point par rapport à ceux du début 2015. Un professionnel estime que la renégociation représente actuellement 35 % des demandes, contre 18 % en début d’année. La baisse des taux profite aussi aux ménages modestes. À Grenoble, un couple primo-accédant percevant en total 3 000 euros par mois a pu souscrire un crédit de 175 000 euros sur 20 ans à 1,40 %, afin d’acquérir sa résidence principale. Un contexte économique favorable Le Brexit favorise davantage la baisse des taux de prêt immobilier. Cet évènement ayant provoqué un nouveau recul de l’OAT 10 ans (taux d’emprunt d’État français). Celui-ci a baissé jusqu’à 0,34 % au lendemain du référendum. Cette situation amène les investisseurs à miser sur la dette des pays estimés comme sûrs comme la France ou l’Allemagne, dont les taux de crédit ont chuté. Enfin, notre expertise nous permet de tabler sur une stabilité des taux d’intérêt d’ici septembre 2016. Ces taux ayant baissé à 1,77 % en moyenne en mai, contre 1,81 % en avril.