Une personne résidant dans un pays membre de l’Union européenne est autorisée à souscrire un prêt immobilier dans un autre pays membre. Les lois qui régissent le crédit immobilier sont relativement les mêmes dans tous les pays membres de l’Union européenne. Toutefois, certaines conditions peuvent marquer quelques différences, surtout au niveau des aspects essentiels du crédit, tel que les coûts et les garanties obligatoires qui dépendent essentiellement de l’État concerné. Ainsi, les procédures de montage d’un dossier de crédit immobilier sont simples et quasiment identiques dans les autres pays comme en France. Cela commence par une prise de contact avec une banque, que ce soit en ligne ou par téléphone. La seconde étape consiste à rassembler tous les documents requis pour l’élaboration du dossier. Comment monter un dossier pour une demande de prêt immobilier Une personne qui demande de souscrire un prêt immobilier à l’étranger devra remplir les mêmes conditions qu’en France. Certains justificatifs sont impératifs au montage du dossier. Notamment, le demandeur doit présenter des justificatifs de revenu, tel qu’un bulletin de paie. Ce document devra s’accompagner d’un avis d’imposition afin de justifier du domicile du sujet. Les relevés bancaires serviront à la banque pour prendre conscience de sa situation financière. La stabilité des ressources du souscripteur, ainsi que leur régularité est un point essentiel pour les établissements de crédit. En outre, les banques tiennent en compte le niveau d’endettement du demandeur lorsque celui-ci dépose son dossier. À ce propos, la meilleure attitude à tenir sera la franchise, car aussi nombreuses qu’elles puissent être en Europe, chacune d’entre elles a accès au fichier de la Banque de France. Le délai de réflexion : un paramètre qui fait la différence Lorsque l’on demande un prêt immobilier à l’étranger, il faut en premier lieu s’informer sur les paramètres qui peuvent éventuellement marquer une différence de pratique par rapport à son pays d’origine. Cela peut, par exemple, concerner le délai de réflexion qui, en France applique en conformité à la loi Scrivener pour respecter une durée de 10 jours. À ce sujet, en dépit de l’existence de la Convention de Rome, certaines banques peuvent ne pas accepter d’effectuer la souscription du prêt selon les conditions françaises. Le taux de change à prendre en compte Le prêt immobilier peut être alourdi par l’évolution du taux de change. C’est en effet la raison pour laquelle il est préférable de choisir un pays membre de la zone euro pour souscrire un tel crédit. A défaut, le souscripteur devra prévoir un contrat de réévaluation afin de se prémunir des risques de hausse par rapport aux changes.