Le constat d'une remontée des taux immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 14 décembre 2016 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le mercredi 14 décembre 2016 17:37 par la Rédaction Meilleurtaux

Avec la publication des premières grilles de taux des courtiers en prêts immobiliers pour le mois de décembre se profilent les premières hausses qui n’étaient encore qu’une rumeur il y a quelques jours.

Des hausses ciblées

Attendues depuis plusieurs jours, les premières hausses des taux immo ont fait leur apparition sur les grilles des courtiers en prêts immobiliers pour le mois de décembre.

Si certains courtiers parlent de « retournement haussier majeur », en évoquant des hausses de 0,15 % à 0,20 % en un mois, d’autres sont plus prudents et refusent de généraliser le phénomène à l’ensemble de la profession.

Ce qui est certain, c’est que la baisse fait sans aucun doute partie du passé. La remontée des taux reste pour l’instant encore légère et ne concerne que certains profils. Pour notre part, nous tablons sur une hausse en décembre de 0,1 %, ce qui placerait les taux moyens à leur niveau de septembre dernier.

Avec un taux moyen pour des emprunts sur 20 ans oscillant entre 1,65 % et 1,70 %, le niveau des intérêts à payer resterait tout de même extrêmement bas.

Pas de quoi paniquer

À ce niveau, il est toujours intéressant d’emprunter pour acquérir un logement. Et pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas, c’est le moment de se lancer dans une renégociation d’un prêt signé deux ou trois ans auparavant. La différence de taux justifie toujours cette opération qui permettra à coup sûr de réaliser quelques milliers d’euros d’économie.

La concurrence entre les banques reste toujours forte et certains profils peuvent même encore obtenir en décembre de meilleurs taux que la moyenne constatée en octobre.

Faire appel à un courtier immobilier est plus que jamais d’actualité pour comparer les offres des établissements financiers et être sûr de dénicher le taux le plus faible sur le marché.

Pour 2017, la profession reste prudente dans ses pronostics. La conjoncture internationale pourrait influencer les marchés financiers et on ignore encore les conséquences de la pression des autorités européennes pour un changement de nos règles d’attribution des crédits dans le secteur immobilier.