Avec un marché immobilier très actif, les consommateurs négocient de moins en moins les prix. Le secteur immobilier continue à surprendre les observateurs, au plaisir des consommateurs. Toujours dans une optique de taux bas, un établissement professionnel dans le domaine a effectué un baromètre qui se focalise sur les marges de négociations dans chaque ville de l’hexagone. Face au résultat de cette étude, l’organisme a constaté un point important : les consommateurs négocient de moins en moins les prix immobiliers. En effet, la marge de négociations moyenne s’affiche sous les 4.5% à 4.4% dans les grandes villes de France. Peu de négociations, indice de grande fluidité du marché immobilier Depuis quelques mois, l’immobilier affiche un dynamisme et une activité conséquente. Cette situation, les Français l’ont bien comprise et comptent en profiter. Aussi, il n’est pas étonnant que les marges de négociation soient aussi basses. Selon Bernard Cadeau, président d’un réseau immobilier, la marge de négociation immobilière est de 4.5%, moyenne effectuée sur l’ensemble du territoire. Alors que ce chiffre ne constitue qu’un minimum technique. Pour la première fois depuis avril 2015, le baromètre des écarts de prix calculé par le réseau immobilier affiche une marge moyenne de 4.4%. D’après les explications de Bernard Cadeau, cette situation est la preuve que le marché est bien fluide. Elle pourrait également se traduire par une volonté réciproque de vendeurs et acheteurs, de conclure rapidement une transaction. Lyon, la ville où l’on négocie le moins Le recensement du réseau immobilier s’est fait sur les grandes villes de France concernant cette fois ci les taux de négociations, et non plus le taux de demande de prêt immobilier. Face à cela, l’on a pu remarquer une baisse des marges de négociations dans la quasi-totalité des villes, sauf quelques exceptions. La ville de Bordeaux affiche une moyenne grimpante de 2.39% à 2.7%, chiffre qui reste tout de même très faible. Les discussions les plus importantes se font à Nice avec une moyenne de 4.8%, tandis que Lyon détient le palmarès de la ville où l’on négocie le moins avec 1.9% de moyenne. Marché de la capitale, deux réalités différentes Quant à Paris, le baromètre donne des informations précises sur les marges de négociations. Ainsi, elles ont très légèrement baissé, soit passées de 2.94% à 2.9%. Toutefois, l’on remarque que la capitale affiche deux réalités différentes : les petites surfaces comme les studios et les une pièce ainsi que les grandes pièces, comme les 5 pièces et plus, sont les seules à faire l’objet d’une discussion significative. Selon Julien Guillaume, un responsable immobilier, alors que les propriétaires ont tendance à gonfler les prix pour les petites surfaces avant de réajuster, les grandes surfaces ont moins d’acheteurs, aussi le vendeur doit faire des efforts pour conclure la vente. Même au vue d’une éventuelle pénurie d’offre sur la capitale, le marché ne craint pas vraiment la remontée des taux de prêt immobilier.