2017 : l’année où tout peut changer dans l’immobilier

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 20 décembre 2016 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 20 décembre 2016 18:22 par la Rédaction Meilleurtaux

Frémissement à la hausse des taux d’intérêt, remontée des prix dans l’ancien et le neuf… de nombreux signes marquent un possible retournement du marché dans l’immobilier à l’horizon 2017.

Hausse des prix

Les premiers bilans de l’année 2016 s’accordent sur un constat positif de l’activité dans l’immobilier sur les douze derniers mois. Les professionnels espèrent un total de 840 000 transactions réalisées au cours de l’année, soit une hausse de 5 % à 10 % par rapport à 2015, avec +25 % dans le neuf.

On note un certain retour à la confiance de la part des vendeurs et des acheteurs, sous l’impulsion du niveau historiquement bas des taux immo et d’une stabilité relative des prix dans les grandes villes. Les mesures de soutien ont également joué leur rôle, particulièrement le dispositif Pinel ou le prêt à taux zéro.

Mais l’équilibre reste instable et d’aucuns voient déjà des signes de retournement de tendances, comme la hausse des prix dans l’ancien et dans le neuf. Selon le dernier bilan de la FNAIM, on enregistre des augmentations de prix dans l’ancien dans plusieurs grandes villes comme Paris, Lyon et Marseille.

De leur côté, les notaires tablent sur un prix en janvier de 8500 € le mètre carré dans la capitale pour un appartement, soit une hausse de +6 % en un an, alors qu’en régions, les prix baissent comme à Poitiers ou Saint-Étienne.

De leur côté, les prix de l’immobilier neuf ont progressé de +6 % en un an sur l’Île-de-France, dépassant les 5000 €/m², et de +3 % en moyenne en régions. Même les loyers dans le privé ont connu une hausse de 1 % au moment de la relocation en 2016.

L’argent plus cher

Suivant la hausse de l’OAT à 10 ans, la tendance est à la remontée des taux d’intérêt, avec une possible progression de +0,5 pt en 2017. Et les banques risquent de durcir leurs conditions d’octroi de prêts, pour réussir à augmenter leurs fonds propres sans trop de risques.

Sur fond d’élection présidentielle, l’année 2017 pourrait donc voir la tendance se retourner sur le marché de l’immobilier. Tout dépendra de la politique du logement qu’adoptera le futur président.