Pour les propriétaires, l’achat à crédit pour un immobilier locatif constitue un investissement rentable pour assurer leur retraite. La période de fin d’année présente des opportunités d’achats à crédit, qui permettront ensuite aux investisseurs de se tourner vers la location du bien acquis. Mais de nombreuses questions se posent à ce sujet. Cela concerne avant les moyens, car trouver un prêt avec un taux d’intérêt inférieur à 1% n’est pas un jeu d’enfant. Il y a ensuite la question sur le lieu d’investissement. Par ailleurs, les propriétaires hésitent aussi sur le fait de louer un bien nu ou meublé. Privilégier l’investissement dans l’ancien Il serait plus judicieux d’investir dans l’immobilier ancien. En effet, cela présente deux principaux atouts pour l’investisseur. Le premier avantage concerne directement le coût de l’investissement, car l’immobilier ancien se vend moins cher que le neuf. L’écart des prix peut aller de 20 à 25%, ce qui impacte déjà positivement sur la rentabilité de l’affaire. Mais ce n’est pas tout. Les immobiliers anciens bénéficient souvent d’un meilleur emplacement par rapport au neuf : proximité du commerce, des écoles et des services publics, etc. Cela constitue un réel avantage, car pour les locataires, si c’est pour payer quasiment le même loyer, autant choisir une maison qui fournit le maximum de confort et de praticité. Le dynamisme de la localité a aussi une grande influence sur le choix des locataires. Comment tirer profit de son financement En optant pour un investissement à crédit, un emprunteur peut tirer deux avantages considérables. En premier lieu, aucun apport personnel important ne lui sera demandé. Ce qui veut dire que l’emprunteur n’a pas besoin de disposer d’un capital propre pour appuyer son dossier d’emprunt dans le cadre d’un achat immobilier. En second lieu, l'acquéreur peut bénéficier d’un « effet de levier », en faisant des placements dans un bien immobilier. Par ailleurs, l’emprunteur doit bien calculer sa rentabilité par rapport à la progression de la valeur du bien et des conditions fiscales qui s’y rapportent. En effet, si un investissement de 100 euros sur un logement en évolution de 30% peut lui rapporter 30 euros, un investissement de 200 euros, avec 100 euros d’emprunt, sur un logement de même prix lui fera gagner moins, car les frais bancaires seront encore à déduire du rendement. En revanche, l’emprunteur doit assurer le remboursement de la banque dans le cas où un arrêt de paiement émanant du locataire survenait. Un conseil s’impose alors afin d’optimiser la rentabilité de l’investissement : l’emprunteur doit choisir une durée raisonnable pour le remboursement. En outre, il ne faut oublier que l’apport minimum exigé par les banques est généralement égal aux frais de notaire.