Un quotidien français publie des analyses financières au jour le jour. Pour cette fois, il s’est penché sur la hausse des prix immobiliers. Après la crise de l’immobilier en 2008-2009, le secteur a tout de même réussi son envol depuis quelques années. Aujourd’hui, il affiche un marché dynamique avec des prix en hausse. Les observateurs ont tendance a pensé que cette hausse peut se placer au même niveau que la flambée des prix d’avant la crise, mais ce n’est pourtant pas le cas. Selon les analystes, en principe, une hausse des transactions doit correspondre à une hausse des prix. Cependant, quelques facteurs peuvent compliquer ce graphique, comme un décalage temporel et la variation des transactions précédant celle des prix. L’indicateur de solvabilité des ménages peu affecté par la crise de 2008-2009 Après la régression des prix durant la crise, le marché a retrouvé son niveau initial l’année suivante et les prix propulsés au sommet. A partir de 2012, ces derniers sont restés stables grâce à un environnement financier favorable. Dans le contexte actuel, les prix de l’immobilier ont explosé et le revenu des ménages avancent au ralenti. Toutefois, 90% des acquisitions se font par le biais d’un emprunt. Il faut ainsi intégrer d’autres facteurs à l’analyse outre le revenu des accédants, qui sont les taux d’intérêt et la durée des prêts, qui peut apporter une capacité d’emprunt supplémentaire au ménage. Ainsi, l’indicateur de solvabilité évolue dans un concept peu favorable certes, mais reste finalement peu affecté par la crise. En outre, grâce à la faiblesse des taux, il a pu maintenir le marché en lévitation. Les Français ne lâchent pas la pierre Dans l’octroi d’un prêt immobilier, l’allongement de sa durée est un élément essentiel dans la poursuite du dynamisme du marché. Par conséquent, il faut que tous les autres points soient favorables aux consommateurs pour que le secteur puisse se permettre une nouvelle flambée. Cela peut être une forte croissance, une hausse de revenus ou encore une baisse de chômage. En effet, les taux d'endettement et les contraintes financières sont des réalités auxquelles le secteur doit faire face. Ainsi, après 1% de hausse pour 2016, 2017 peut s’attendre à une belle remontée des prix dans l’ancien d’environ 2.5% selon les prévisions des professionnels.