Dans le contexte de taux faibles actuel, les particuliers désireux de placer leurs économies sont nombreux à s’intéresser à l’immobilier. Néanmoins, l’âge de l’épargnant détermine le type d’investissement adapté. Une première propriété pour les jeunes La priorité pour les plus jeunes est souvent d’acquérir leur résidence principale. En plus d’être hautement symbolique, cette opération constitue un investissement à long terme. Pour cette raison, elle doit être soigneusement préparée. D’une part, un apport personnel est recommandé pour décrocher les conditions de prêt les plus attractives. D’autre part, devenir propriétaire implique d’être responsable de l’entretien du bien, ce qui peut coûter cher. Avant de s’endetter, il faut s’assurer que son taux d’endettement soit suffisamment en dessous du maximal (généralement 33 %) afin de pouvoir mettre de l’argent de côté ou contracter un emprunt supplémentaire en cas de besoin. Important Un investissement locatif est une bonne alternative, avec une fiscalité avantageuse et une possibilité d’exonération de plus-value à la revente. Différentes formules pour les plus âgés Si la primo-accession est encore fréquente à 40 ans, beaucoup cherchent à enrichir leur patrimoine. L’investissement locatif, généralement en passant par des SCPI, reste une option efficace, à condition de choisir des locataires de qualité et éviter ainsi les impayés. Prendre une assurance apporte une garantie complémentaire aux propriétaires. Le niveau de vie est souvent le plus élevé à 50 ans, après la fin de remboursement du crédit contracté pour acheter la résidence principale et le départ des enfants. Mais l’amoindrissement du nombre de parts impose la recherche d’une solution pour défiscaliser. Le locatif via le dispositif Pinel ou via une SCPI intégrée au contrat d’assurance-vie est recommandé. Après 60 ans, la vente d’un bien immobilier minimise les futurs frais de succession pour les héritiers, compense la perte de revenus ou offre un bon pécule pour profiter de sa retraite.