Le 29 octobre dernier, le chef de l’État a réaffirmé sa volonté d’encourager l’accès à la propriété du plus grand nombre de Français. Parmi les mesures annoncées, le président de la République a évoqué le renforcement du PTZ. Quatre améliorations pour le PTZ Depuis sa création en 1995, le prêt à taux zéro a facilité l’acquisition de leur premier logement aux ménages aux revenus modestes ou moyens. Accordé par les banques, il n’est majoré d’aucun intérêt, et se rembourse sur une durée plus ou moins longue en fonction des ressources du demandeur. Selon la tranche parmi les cinq définies, la durée peut aller jusqu’à 21 ans. Au 1er janvier 2016, de nouvelles modalités s’appliqueront, le but étant de favoriser la distribution de PTZ par les banques pour financer l’achat d’une résidence principale. Ainsi, le dispositif s’étend à l’ancien, sous réserve de réalisation de travaux de rénovation s’élevant à 25 % de la valeur d’achat du bien. La liste des zones concernées aussi devrait s’étendre ; seules 30 000 communes rurales appartenant à la « zone C » sont éligibles depuis septembre 2014, mais M. Hollande a parlé d’une extension à « la quasi-totalité du territoire », y compris dans les zones urbaines, mais il faudra attendre le décret pour en savoir plus. Mesures saluées par les professionnels de l’immobilier Autre évolution favorable aux ménages, autant dans le neuf que dans l’ancien, le capital accordé va être révisé à la hausse – jusqu’à 40 % du prix d’achat contre environ 20 % en 2015. Enfin, le différé de remboursement de 5 ans accordé aux primo-accédants est étendu à tous, tandis que les plafonds de ressources seront relevés. Dans le contexte de taux d’intérêt faibles, la dépense ne dépassera pas l’enveloppe d’un milliard d’euros prévue par l’État. À noter que les 65 000 PTZ distribués cette année n’ont consommé que 600 millions d’euros. Les professionnels de l’immobilier saluent ces mesures qui améliorent la solvabilité de nombreux acquéreurs, et qui contribuent à la relance de la filière bâtiment. Il reste à espérer que l’excès de crédits ne fasse pas exploser les prix des logements.