Même si la baisse des taux d’intérêt a cessé après 18 mois de chute constante, les conditions de marché restent attractives. Conséquence, les demandes de prêt immobilier affluent auprès des banques et des établissements spécialisés dans le crédit, et les délais de traitement sur lesquels ces derniers se sont engagés ne sont plus respectés. Les délais de traitement des banques ralentissent toute la chaîne de financement Au lieu de quelques jours auparavant, les particuliers qui sollicitent un prêt immobilier doivent actuellement compter parfois plus d’une dizaine de jours pour espérer obtenir une réponse de la part des organismes prêteurs sollicités. En effet, selon les experts du secteur, le nombre de dossiers de financement a progressé de plus de 30 % pour certaines enseignes, entraînant des retards dans leur traitement. De ce fait, c’est toute la chaîne du financement qui fonctionne au ralenti ces derniers mois. Afin de contrer ce phénomène en dissuadant les emprunteurs les moins motivés, plusieurs banques ont commencé à ajuster leurs barèmes à la hausse après l’appréciation de l’OAT 10 ans, qui sert de référence à la fixation de leurs propres taux. Une décision qui n’a pour l’heure aucun impact, les taux de crédit immobilier se trouvant toujours à un niveau bas historique, qui pousse les candidats à l’emprunt, sans compter les aides de l’État qui créent une conjoncture favorable au nouveau dynamisme observé sur le marché de l’acquisition pour ce premier semestre 2015. Les délais de traitement des demandes de prêt immobilier passent à 15 jours Si vous projetez de souscrire un prêt immobilier pour acheter votre future résidence, réglez correctement le timing, car si vous soumettez votre demande maintenant, la réponse de principe ne vous parviendra probablement pas avant une bonne semaine, voire plus de 10 jours au lieu des 48 heures habituelles. ImportantPour l’ensemble de la démarche, de la simulation à la réception effective des fonds sur le compte bancaire de l’emprunteur, le délai moyen passe de 60 à 75 jours au minimum. Il est essentiel d’en tenir compte au moment de la signature du compromis de vente. La situation risque en effet de perdurer, au mois pour les semaines à venir. Selon notre porte-parole, Maël Bernier, la remontée des taux sera progressive, ce qui laisse le temps aux emprunteurs de se décider. De plus, les banques ont accumulé encore plus de retard avec les jours non travaillés du mois de mai.