La hausse des taux de crédit immobilier se fera progressivement

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 5 août 2015 .
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Publié le vendredi 17 juillet 2015 13:56 par la Rédaction Meilleurtaux

L’Observatoire du Crédit Logement a rendu son rapport pour juin. Si les taux de crédit immobilier sont remontés, cette hausse restera modérée et l’hypothèse d’une explosion est à écarter pour les mois à venir.

Hausse modérée des taux de crédit immobilier

Sur la pente ascendante depuis mi-mai, les taux de crédit immobilier restent cependant de faible ampleur, puisque c’est à peine s’ils ont dépassé les 2 % en juin. Ainsi, les chiffres du Crédit Logement annoncent une moyenne de 2,02 % dans l’ancien, tandis que les candidats à l’achat dans le neuf ont pu négocier 2,05 %.

Ces augmentations modérées reflètent la tendance à moyen terme, c’est-à-dire une remontée progressive des taux, prédisent les spécialistes du secteur. Malgré l’arrêt de la chute des taux, une première depuis 2013, les conditions restent attractives pour ceux qui recherchent un financement pour acquérir une maison ou un appartement.

Augmentation « spectaculaire » sur le marché du crédit

Les taux de crédit immobilier descendus à leur plus bas niveau historique ont poussé bon nombre de Français à concrétiser leur projet d’achat. En un an et demi, leur chute, qui correspond à près de 10 % en baisse des prix, a permis aux ménages de gagner du pouvoir d’achat.

Grâce à cette amélioration de leurs finances, une forte proportion de ménages jeunes ou modestes notamment est de nouveau solvable ; après avoir déserté le marché plusieurs mois plus tôt, ils sont de retour.

Preuve de l’arrivée en masse de ces primo-accédants, la durée moyenne des prêts s’est allongée, et s’est établie en juin à 232 mois dans le secteur du neuf, et 221 mois pour les biens anciens. Des durées qui ne font pas peur aux jeunes acheteurs, qui peuvent enfin accéder à la propriété.

Le marché du prêt immobilier a également profité du regain de dynamisme du marché. Ainsi, sur un trimestre, l’activité et la production de prêts ont progressé respectivement de 62 % et 48 %, des chiffres impressionnants, mais pas inédits, puisqu’ils sont similaires à ceux des précédentes reprises du marché (en 2010 et en 2013).