Selon les derniers chiffres du dernier baromètre national des prix par MeilleursAgents, la reprise de la demande dans le secteur immobilier est bien là. Mais l’incertitude sur une remontée éventuelle des taux du crédit immobilier à la rentrée invite à la prudence. Une demande souvent en hausse L’Indicateur de tension immobilière (ITI) fait le rapport entre le nombre d'acheteurs en recherche active et le nombre de biens immobiliers en vente. Il permet de prévoir l'évolution des prix. Et les derniers calculs prouvent une augmentation de la demande, même si elle est parfois timide. C'est à Nantes que l'indice ITI est le plus fort, avec 1,6 acheteur pour un bien en vente, soit une progression de +0,6 % depuis le début de l'année, suivie par Lyon avec un ITI de 1,3. Paris et Bordeaux sont à égalité avec un indice de 1,2 et se classent avant Montpellier dont l'ITI est de 1,1. Parmi les villes où l'Indice de tension immobilière passe en dessous de 1, citons les villes de Marseille, Strasbourg ou Nice. Les résultats pour juin du barème national des prix montrent une poursuite de la baisse des prix de l'immobilier à Paris et en région parisienne. Ainsi, le mètre carré a baissé de 0,2 % dans la capitale en juin 2015, ce qui porte sa chute à 1,2 % depuis le début de l'année et à 3,5 % sur un an. Un phénomène qui s’explique par un réajustement des excès qu'ont connus certaines villes où les hausses de prix étaient les plus marquantes jusqu'en 2011. La situation est la même sur l'ensemble de la région parisienne, sauf en Seine Saint-Denis où, si on additionne la baisse de 0,2 % en juin à la hausse du mois de mai, on peut constater une évolution de +0,3 % sur les deux derniers mois. En province, on remarque un certain dynamisme : Toulouse, Nantes, Montpellier, Bordeaux et Lille suivent une courbe ascendante (+0,3 à +0,5 % en un mois). Mais Marseille perd 0,6 % en juin. Une évolution incertaine dans les mois qui viennent Mais l'optimisme doit rester modéré. D'une part, le mois de juin est traditionnellement un bon mois, car les familles cherchent leur nouvelle habitation avant de partir en vacances, d'autre part, l'incertitude qui plane sur l'évolution des taux de crédit immobilier impose de rester prudent. Nul ne sait encore si leur hausse constatée en juin va se poursuivre après l'été.