Investir dans l’immobilier reste une valeur sûre pour les épargnants et les SCPI s’en sont bien sorties au cours du 1er semestre 2014 en dépassant les réalisations de 2013 et en laissant même entrevoir la possibilité d’un nouveau record pour l’ensemble de cette année. La collecte des SCPI en hausse au 1er semestre 2014 Les épargnants qui cherchent à investir dans l’immobilier locatif se sont massivement tournés vers les SCPI au cours des six premiers mois de l’année, comme en témoigne le dernier rapport de l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier). En effet, le montant total de la collecte enregistrée pour le semestre s’élève à 1,26 milliard d’euros, réalisant un impressionnant +14,4 % par rapport à la même période en 2013. Si les chiffres des sociétés civiles de placement immobilier continuent à croître à ce rythme, cette année pourrait être celle d’un nouveau record pour la pierre-papier. Grâce à une progression de 4,8 % par rapport à 2012, les SCPI avaient terminé l’année dernière à 3,03 milliards d’euros et leur capitalisation frôlait les 30 milliards d’euros. Sur les deux indicateurs, le bilan pour l’ensemble de 2014 se présente bien, puisque les SCPI devraient signer un nouveau record historique en matière de collecte, et que leur capitalisation globale a franchi fin juin le seuil des 30 milliards d’euros pour s’établir à 31,34 milliards d’euros. Les SCPI d’entreprise en tête L’attrait des épargnants particuliers pour les SCPI s’explique par leur exceptionnel rendement. Hors fiscalité, avec un taux moyen de 5,13 % en 2013 et de 5 % à 5,10 % cette année, c’est le placement par exemple pour ceux qui projettent de réaliser un investissement locatif. Les SCPI d’immobilier d’entreprise ont été les plus prisées. Ces placements investis dans les bureaux ont permis d’engranger 1,2 milliard d’euros de janvier à juin 2014, mais d’autres secteurs tendance se développent également : l’immobilier d’entreprise en Europe, la santé, le tourisme et le logement social. Seules les SCPI fiscales, réservées aux biens neufs ou anciens rénovés, sont encore à la traîne malgré une légère remontée. Entre la première moitié de 2013 et celle de 2014, la hausse de la collecte nette sur cette niche n’a été que de 9,6 millions d’euros. L’entrée en vigueur du dispositif Pinel ex-Duflot laisse espérer un regain d’intérêt pour ce type d’investissement locatif.