Les propriétaires qui souhaitent s’engager dans des travaux de rénovation énergétique sur leur logement ont droit au prêt éco-PTZ et au crédit d’impôt développement durable. L’entreprise en charge des travaux doit toutefois être titulaire du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). La mention RGE : indispensable pour bénéficier des aides publiques Suite à la demande de la direction départementale des territoires (DDT), la communauté de communes du Barséquanais vient de convier les artisans du Barséquanais et du Chaourçois à une réunion au cours de laquelle elle a tenu à apporter quelques éclaircissements sur la mention RGE. Ce label s’adresse aux professionnels du bâtiment répondant à des critères spécifiques et qui disposent de compétences relatives à la performance énergétique et/ou des installations d’énergie renouvelable. « C’est une véritable opportunité pour élargir votre zone de chalandise », a fait remarquer Daniel Sergent de la DDT. « Beaucoup pensent que c’est inutile, que c’est trop compliqué, trop long, mais c’est un atout de plus dans votre manche. Ce label met en valeur votre entreprise et montre que vous vous inscrivez dans une démarche de qualité. Cela ne signifie pas pour autant que les prestations fournies par les entreprises non labellisées sont de piètre qualité. Mais, pour les clients, c’est l’assurance d’avoir affaire à une offre techniquement adaptée et respectueuse des objectifs énergétiques. C’est également un moyen de vous démarquer des auto-entrepreneurs. Ça va dans le sens de l’histoire », a-t-il rajouté. Seulement 97 entreprises disposent du label dans le département Et c’est une condition pour accéder aux aides financières de l’État. À compter du 1er janvier 2015, seules les entreprises disposant du label RGE peuvent réaliser des travaux éligibles au crédit d’impôt transition énergétique (CITE) (à hauteur de 30 %) et au prêt éco PTZ. Pour prétendre à cette mention, valable quatre ans, les professionnels devront choisir la compétence pour laquelle ils souhaitent être labellisés. Ce qui n’est pas vraiment évident pour ceux qui opèrent dans plusieurs corps d’état. Ils devront suivre des formations « feebat » dispensées par des centres agréés et constituer un dossier. Un suivi administratif sera entreprise tous les ans et un contrôle technique tous les deux ans en fonction de la qualification. Jusque-là, on ne compte que 97 professionnels labellisés dans l’Aube, un chiffre jugé trop faible.