Sur le mois de février 2014, les taux des crédits immobiliers sont restés quasiment au même niveau que durant le mois précédent. C'est le constat que vient de livrer l'Observatoire Crédit Logement / CSA avec son dernier baromètre des taux. La stabilité est générale sur le front des crédits Publiés le 4 février, les taux d'emprunts immobiliers sont restés figés à leur niveau historiquement bas entre les deux premiers mois de l'année, s'établissant à 3,04 % en moyenne. Pour reprendre l'historique, après une augmentation de 19 points de base sur le troisième trimestre 2013, les taux étaient redescendus en fin d'année 2013, se stabilisant à 3,08 % en décembre avant d'amorcer cette diminution notable en janvier, et de se maintenir en février. Après la chute enregistrée entre décembre et janvier, les acquéreurs qui attendaient une poursuite de la tendance baissière sont un peu déçus. Pourtant, l'Observatoire estime que ces taux sont suffisamment bas pour rester très attractifs pour les candidats à l'achat. Les variations ont été moindres. Le neuf est le plus intéressant, puisque sur ce segment, le taux moyen est passé de 3,01 % à 3,02 %. Mais l'ancien n'est pas si éloigné, puisque les biens en bon état ou à rénover sont respectivement soumis à des taux de 3,08 % et 3,03 %. La production enregistre un léger recul Par rapport au marché des taux de crédit qui semble donc figé, la production connaît du mouvement. Pour commencer, en comparaison avec janvier, la durée d'emprunt recule de 4 mois, avec 199 mois en moyenne. Cela va dans le sens d'une certaine standardisation des offres vers des durées de plus en plus réduites. D'ailleurs, le critère de la durée influe fortement sur le taux puisque l'Observatoire note par exemple une différence de 0,62 % entre une maturité de prêt de 25 ans (à 3,65 %) par rapport à celle de 15 ans (à 3,03 %). Pour la question de l'activité, le nombre de prêts immobiliers accordés affiche toujours une variation annuelle positive avec une progression de 26,5 %. En revanche, la production accuse un léger repli. L'Observatoire se montre toutefois confiant, soutenant que ce phénomène est courant durant la saison hivernale. Voilà de quoi rassurer les acheteurs encore frileux !