De grands écarts sur les prix des biens immobiliers sont attendus par le Crédit foncier. Ils varieront fortement en fonction de leur localisation dans les régions, de leur emplacement dans ou en périphérie des villes ainsi que de leur qualité. Les prix des logements anciens devraient reculer de 1,7 % cette année avec un repli de 1,8 % en région francilienne et 2,2 % dans le reste du pays. D’importantes baisses de prix attendues en fonction de l’emplacement et de la qualité des biens immobiliers D’après les statistiques du Crédit foncier, en 2013, l’écart entre les prix des logements selon leur emplacement et leur qualité s’est creusé. Les prix des biens qui se trouvaient en région parisienne demeuraient très élevés par rapport à ceux qui étaient situés en province. Selon cet établissement, un T4 de 85 m² valait 729 000 euros dans la capitale contre 220 000 euros à Bordeaux ou Marseille et 169 000 euros à Nantes ou 140 000 euros à Clermont-Ferrand. Ce grand clivage entre les prix immobilier devrait persister cette année. La localisation du logement, en centre-ville ou en périphérie, jouera beaucoup. Par ailleurs, les biens qui présentent des tares ou qui se trouvent à un emplacement peu tentant trouvent difficilement des acquéreurs à moins que leurs propriétaires consentent à faire baisser leurs prix. Sur le neuf, les prix ne devraient pas bouger Sur le front du marché du neuf, les professionnels de l’immobilier et le Crédit foncier estiment que les prix ne devraient pas flancher. Cette résistance s’explique surtout par les coûts de construction et du foncier très élevés. Le nombre de nouvelles constructions qui sortent de terre a atteint un niveau bas en 2013 à 332 000 logements. Cette année, environ 334 000 nouveaux logements sont attendus par le Crédit foncier.