En région Île-de-France, les ventes de biens immobiliers neufs et anciens commencent doucement à décoller au cours du premier trimestre 2014, mais les objectifs n'ont pas été atteints, font remarquer les notaires. Le prix de la pierre, quant à lui, fait de la résistance, exception faite de la grande couronne où la valeur des maisons a chuté de plus de 6 %. Les ventes immobilières sont maintenues à un prix stable D'après les notaires, les prix des biens immobiliers neufs et anciens résistent en région francilienne et les vendeurs ne sont pas encore prêts à lâcher prise. L'activité immobilière se porte un peu mieux au cours du premier trimestre 2014. Le volume des ventes se situe aux alentours de 355 500 unités (logements anciens et neufs confondus), soit un redressement de 3 % comparé à la même période en 2013. Quoi qu'il en soit, la reprise significative des ventes n'est pas prévue pour le second trimestre. Une des raisons à cet attentisme pourrait être l'adoption de la loi ALUR. Dans la capitale, les prix des biens immobiliers se stabilisent Comme les promoteurs ont été contraints de réduire le volume de leurs mises en vente, et cela concerne autant les immobiliers neufs que les anciens, les prix immobiliers auraient dû chuter depuis longtemps. Pourtant, la réalité est toute autre : ils continuent de résister. 8 160 € le mètre carré, c'est le prix auquel s'échange actuellement la pierre parisienne. Les notaires tablent cependant sur une baisse de près de -0,7 % pour atteindre un niveau de 8 100 euros au cours du second trimestre. La tendance est également observée en petite couronne. Les prix dans l'ancien restent stables. Uniquement en grande couronne, ils sont en léger repli (-2,4 %). Le recul est cependant plus marqué pour les maisons. Aujourd'hui, il est possible de faire l'acquisition d'une maison en région francilienne pour seulement 294 400 euros, via un crédit immobilier, alors qu'il fallait débourser pas moins de 315 100 euros au troisième trimestre 2011, période à laquelle l'inflation avait atteint son niveau le plus élevé. Selon les notaires, les prix devront légèrement s'ajuster d'ici les prochains mois.