Deux options s’offrent aux candidats à la propriété : faire l’acquisition d’un bien existant, dans le neuf ou dans l’ancien, ou faire construire une maison neuve. Même si elle ouvre droit à une fiscalité avantageuse, cette deuxième option implique des frais élevés, pour l’emprunt et les frais de notaire. La construction s’accompagne d’avantages fiscaux non négligeables… Une construction neuve signifie plus de possibilités de personnalisation, dans les limites imposées par les règles d’urbanisme ou d’un lotissement. Par ailleurs, dans le cadre de la relance du logement, une défiscalisation est prévue par la loi Pinel pour les constructions respectant les normes de la RT 2012 en vigueur. Pour bénéficier de cet abattement d’impôt, entre autres conditions, il faut s’engager à mettre sa maison en location pendant 6, 9 ou 12 ans au moins. L’impôt sur le revenu sur le prix de la maison et du terrain est réduit de 12 %, 18 % et 21 % respectivement en métropole, suivant la durée initiale de l’engagement. … mais les coûts et les délais sont plus importants Toutefois, faire construire sa maison implique une attente plus ou moins longue, entre les formalités pour l’approbation des plans, la recherche d’un entrepreneur, et un chantier qui exige une surveillance permanente. L’investissement personnel est donc beaucoup plus important que dans le cas de l’achat d’un logement existant ; en situation d’urgence, parce qu’il faut libérer son habitat actuel, la construction n’est pas recommandée. En outre, à moins de disposer d’une épargne très importante, la souscription d’un crédit est généralement incontournable, et le coût peut être plus ou moins élevé en fonction du capital emprunté et de la durée de remboursement prévue, puisqu’il faut compter les intérêts (bien que les taux soient actuellement à leur plus bas niveau), l’assurance emprunteur (qui peut représenter 25 % du total) et la garantie exigée par la banque. Divers frais accompagnent la construction : les frais de mutation pour l’achat du terrain à bâtir (le cas échéant), la TVA à 20 % depuis le 1er janvier 2014 incluse dans le prix de vente, ainsi que les frais de notaire, variables suivant la localisation.