D'après une étude menée par Guy Hoquet, les jeunes sont 85 % à faire face à des difficultés par rapport à l'accès au logement. De son côté, le gouvernement essaie tant bien que mal de les aider à améliorer leur situation notamment au travers de la mise en place de la loi Alur, encore peu connue de la jeune génération. Le logement : toujours une problématique Le réseau Guy Hoquet l'Immobilier en collaboration avec l'institut CSA a récemment réalisé une étude au sujet de l'accès au logement chez les jeunes. Les résultats du sondage sont révélateurs de la situation vécue actuellement par ces derniers. En effet, 85 % des personnes ayant participé à l'enquête ont indiqué qu'il est actuellement très difficile de trouver un logement. D'après leurs affirmations, leurs parents n'ont pas rencontré autant de problèmes à leur âge pour trouver un logement ce qui explique leur mécontentement et leur incompréhension. 83 % des jeunes primo accédants ont aussi fait part de leur insatisfaction et leur inquiétude face au manque d'initiative du gouvernement pour résoudre leur cas même si ce dernier est déjà en train de mettre en place de nouvelles mesures pour justement répondre aux attentes de la jeune génération. Seul bémol : seul un jeune sur cinq connaît l'existence de ces actions. La loi Alur pour améliorer la situation Le gouvernement tente d'améliorer la situation des jeunes dans le domaine de l'accès au logement. En effet, dernièrement, il a proposé de nouvelles mesures via la politique ministérielle « Priorité Jeune ». Reposant sur 13 chantiers prioritaires, cette politique inclut notamment trois mesures dédiées au logement qui devraient être concrétisées à travers la loi Alur. La première initiative est la garantie universelle des loyers qui a pour objectif de simplifier davantage l'accès au logement pour les jeunes ne disposant pas de cautions ou garanties suffisantes. La seconde mesure vise à réformer la législation en vigueur pour que les jeunes puissent trouver plus facilement une habitation non seulement dans le parc social, mais aussi dans le parc privé. La troisième initiative quant à elle vise à créer des modes d'hébergement spécifiques pour ceux qui effectuent une formation en alternance.