Petit aperçu des conclusions de notre étude mensuelle concernant les taux du marché et le pouvoir d'achat immobilier dans les 10 principales villes de France. En avril comme depuis le début de l'année, la tendance baissière se maintient, et Nantes prend la tête du classement avec un taux record de 2,65 %. Nantes propose le meilleur taux de crédit sur 20 ans En avril, le recul des taux pour les prêts de 20 ans semble encore plus marqué, puisque le meilleur se négocie à 2,65 % à Nantes, portant la capacité d'emprunt de ses ménages à plus de 186 000 €. Seule Toulouse reste à au niveau de janvier, à 2,85 %. Ailleurs, sous conditions d'apport et de revenus, il est possible de dénicher des taux très avantageux, par exemple 2,21 % sur 15 ans à Strasbourg, ou 2,95 % sur 25 ans à Marseille. Marseille est d'ailleurs second, immédiatement suivi par Paris, qui remonte ainsi de la 7ème place avec un taux de 2,77 % sur 20 ans. Sous le seuil des 3 %, on retrouve également Nice, Montpellier et Lyon, qui proposent un maximum de 2,90 %. Les conditions d'emprunt sont aussi très avantageuses à Lille, où un emprunteur peut décrocher 5 700 € supplémentaires par rapport au premier trimestre 2014. Ces taux sont rendus possibles par le niveau toujours bas des OAT, compensant efficacement l'augmentation des frais de notaire enregistrée dans la majorité des départements depuis mars. Le pouvoir d'achat immobilier favorise les emprunteurs Le pouvoir d'achat immobilier évolue également en faveur des souscripteurs. Les Nantais et Marseillais bénéficient ainsi de 3 - 4 m² en plus. À Nantes, par exemple, où le recul des prix est le plus important (-3,3 %), avec les taux favorables, le pouvoir d'achat immobilier s'est encore amélioré, permettant un gain de 4m2 pour une surface totale de 70 m² au prix d'une mensualité de 1 000 € sur 20 ans. Strasbourg fait exception, les prix affichant une légère hausse entre janvier et avril avec + 3,1 %. Etablis toutefois à 2 239 €/m², ils n'ont pas dépassé leur niveau de mars 2013. La situation du marché dans le centre historique de Strasbourg explique ce phénomène, la pénurie de biens dans cette zone piétonne face à une demande forte tirant les prix vers le haut, d'autant que l'activité commence à s'accélérer depuis mars.