Les taux de crédit immobilier ont poursuivi leur baisse progressive durant l’été malgré l’atteinte de niveaux historiques les plus bas au printemps. Dès la rentrée, en revanche, la tendance pourrait commencer à s’inverser. Les taux se stabilisent à leur plus bas niveau historique Les courtiers en crédit immobilier sont unanimes quant au fait que les conditions d’emprunt accordées aux particuliers durant la période estivale sont particulièrement avantageuses. Ces derniers ont donc pu bénéficier de taux de crédit immobilier vraiment faibles grâce à la stabilité des barèmes bancaires. Certains établissements ont même profité de ces deux mois pour procéder à de nouvelles réductions. Ainsi, quelques caisses régionales affichent des taux encore inférieurs aux taux bas déjà proposés avant le début de la « belle » saison. Par exemple, les meilleurs profils ont pu négocier des prêts sur 20 ans entre 2,50 % et 2,90 % ou entre 2,45 % et 3,05 % selon les courtiers, quand le taux national moyen du marché est estimé à 3,08 %. Une possible remontée après la rentrée ? Une partie de la profession n’écarte cependant pas la perspective d’une hausse dès septembre, mais les avis divergent. Les optimistes tablent sur une nouvelle dépréciation des taux de crédit immobilier à la rentrée. Meilleurtaux.com, courtier immobilier depuis 1999, est ainsi de ceux qui jugent la période encore propice au crédit immobilier, donc favorable pour les candidats à la propriété. Par ailleurs, plusieurs professionnels s’accordent à dire que la faiblesse des OAT 10 ans et du taux directeur de la BCE, descendu à 0,15 %, devraient garantir le maintien des crédits pas chers pour encore plusieurs mois. Les plus prudents redoutent une remontée, imputable à la réforme de la loi Hamon. En effet, la possibilité offerte aux emprunteurs de changer d’assurance de prêt au cours des 12 mois qui suivent la date de signature de leur contrat risque d’avoir comme conséquence la baisse de la marge que réalisent les banques sur ce produit. Or, les contrats d’assurance constituent à l’heure actuelle un bon « filon » pour ces dernières. Et pour compenser ce manque à gagner, elles sont susceptibles d’augmenter les taux.