La relance du marché immobilier plombée par le comportement attentiste des acquéreurs

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 18 mars 2024 .
Temps de lecture : 2 min

Détails

Publié le lundi 18 mars 2024 16:50 par la Rédaction Meilleurtaux

Malgré la réouverture de la vanne de crédit et la baisse progressive des taux, le marché de l’immobilier peine à retrouver son dynamisme. En effet, face à l’incertitude sur l’évolution de la situation, les potentiels acheteurs préfèrent reporter leurs projets. Les vendeurs n’ont ainsi d’autre choix que d’accepter de négocier les prix initiaux ou tout simplement de revoir leurs ambitions à la baisse, s’ils veulent trouver rapidement des acquéreurs.

En attente de conditions plus favorables

Selon le rapport d’une enquête publié en février dernier, deux tiers des acquéreurs potentiels choisissent de patienter jusqu’à ce que les conditions du marché leur soient plus favorables.

Ce comportement attentisme est observé notamment chez les primo-accédants : 8 répondants sur 10 ont décidé d’ajourner leurs projets immobiliers.

D’après l’analyse d’un expert du secteur, seule une baisse effective des prix des logements et des taux bancaires pourra relancer le marché.

D’ailleurs, 56 % des personnes ayant participé à ce sondage ont mentionné le recul des prix des biens comme facteur principal de motivation à l’achat, et pour plus de 53 % des répondants, il s’agit plutôt du fléchissement des taux.

Les professionnels anticipent néanmoins une poursuite de la tendance baissière d’ici la fin de cette année, même s’ils ne s’attendent pas à une chute des taux d’emprunt et des tarifs sur le marché. Actuellement, les meilleurs taux avoisinent le 4 % pour un prêt sur 25 ans, et aux environs de 3,80 % sur 20 ans.

Le marché du crédit immobilier plus dynamique en région parisienne

Le ralentissement du marché immobilier touche toutes les régions. Les professionnels constatent tout de même un dynamisme plus marqué de l’activité de crédit en région parisienne.

Ce mouvement pourrait être lié à la baisse notable des prix des biens dans la capitale et en Île-de-France. Pour ce mois de mars, la moyenne devrait atteindre 9 520 euros/m² à Paris, et 4 900 euros/m² en petite couronne, selon les indicateurs des Notaires du Grand Paris en janvier 2024.