Le prix du mètre carré à Paris pourrait passer sous la barre des 9 000 € en septembre prochain. En effet, depuis janvier 2022, ils n’ont cessé de dégringoler, atteignant une baisse de -10 % en moyenne. Cette tendance, confirmée par les notaires, est alimentée par plusieurs facteurs, dont l’allongement des délais d’obtention de prêt et l’augmentation du nombre de biens sur le marché. Des prix en chute libre En trois mois, le prix du mètre carré a baissé de -2,2 % à Paris, et de -6,6 % sur un an. Cette dégringolade est la plus forte en Île-de-France, où les prix sont généralement moins élevés. Seuls deux arrondissements parisiens résistent à la tendance : le 6e (-0,1 %) et le 10e (+1,5 %). La baisse des prix de l’immobilier est plus prononcée dans les arrondissements périphériques, avec des chutes de plus de -8 % dans les 4e, 17e, 15e et 19e. Cette tendance accentue la disparité entre les quartiers chers et ceux moins chers. Le 6e, avec un prix moyen de 15 058 €/m², est désormais deux fois plus cher que le 19e (7 482 €/m²). Un marché immobilier atone ImportantLe volume de transactions en chute libre inquiète les notaires. En Île-de-France, il a baissé de -25 % et de -22 % à Paris. Cette situation est due à un secteur englué entre des vendeurs qui veulent toujours vendre au prix fort et des acquéreurs qui ont moins de pouvoir d’achat. La relative baisse des taux d’intérêt attendue ne devrait pas dynamiser le marché aussi vite qu’escompté. La prudence reste donc de mise, même si la perspective d’un mètre carré à moins de 9 000 € en septembre prochain est loin d’être irréaliste. Dans ce contexte incertain, les acheteurs et les vendeurs sont appelés à la prudence. Les acquéreurs doivent s’assurer de leur capacité à financer leur projet et ne pas se précipiter. Les vendeurs, quant à eux, doivent être réalistes sur le prix de leur bien et s’adapter aux conditions du marché. A retenir Le prix du mètre carré à Paris pourrait descendre sous la barre des 9 000 €/m² en septembre. Cette baisse est due à plusieurs facteurs, dont l’allongement des délais d’obtention de prêt et l’augmentation du nombre de biens sur le marché. Un fossé se creuse entre les quartiers les plus chers et les moins chers. Le marché immobilier est atone et la prudence reste de mise pour les acheteurs et les vendeurs.