Les délais de vente dans l’ancien s’allongent dans les grandes villes françaises

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 8 mars 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le lundi 11 mars 2024 08:38 par la Rédaction Meilleurtaux

La baisse des taux d’emprunt et des prix immobiliers ne réussit pas à faire décoller les ventes dans l’ancien, selon les professionnels du secteur. Ces derniers observent un allongement des délais des transactions dans les grandes villes françaises en ce début du second trimestre 2024. En effet, il faut en moyenne 86 jours pour trouver un acquéreur pour un bien à céder (contre 76 jours au début du premier trimestre de l’année).

Manque de dynamisme du marché immobilier

Cette situation reflète le manque de dynamisme du marché favoriserait le recul des prix des logements anciens dans les mois à venir,

A indiqué un expert du marché. D’ailleurs, la tendance baissière se poursuit dans la plupart des métropoles, à l’instar de la capitale où le prix du mètre carré oscille actuellement aux environs de 9 403 euros.

Mais, cette dynamique de reflux des prix associée au repli progressif des taux d’intérêt pourrait relancer les ventes. D’autant plus qu’il est désormais plus facile pour les futurs acquéreurs d’accéder au financement de leurs projets, suite à l’assouplissement des conditions d’octroi de crédit par les banques.

ImportantEn ce début mars, le taux moyen sur un prêt de 20 ans se situe à 4 % dans la plupart des régions, mais certains établissements proposent des taux inférieurs à celui-ci pour un crédit sur 25 ans (3,75 %).

Le mouvement de repli pourrait s’amplifier dans le courant de l’année

Selon les prévisions des experts,

Le mouvement de repli des taux pourrait s’amplifier jusqu’à la fin de cette année.

Ainsi, il est fort possible que la moyenne descende à 3 % en décembre 2024.

Avec l’aide d’un courtier, il est plus facile d’accéder aux taux les plus avantageux du marché, et d’obtenir de meilleures conditions de crédit pour son projet d’achat immobilier.

Ceci devrait améliorer significativement le pouvoir d’achat immobilier des ménages, et de ce fait, redynamiser les ventes dans le courant de l’année. En plus de cela, les exigences des banques en matière d’apport deviennent moins contraignantes par rapport à l’année dernière.