Marché immobilier : une reprise timide malgré la baisse des taux

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 mai 2024 .
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Publié le mercredi 8 mai 2024 09:27 par la Rédaction Meilleurtaux

2023 a été une année noire pour l’immobilier, avec un recul des ventes de 22 % selon la FNAIM, ainsi qu’une chute de plus de 40 % de la production de prêts. Mais des lueurs d’espoir apparaissent enfin. Le taux moyen des crédits à l’habitat, en repli pour la première fois depuis deux ans, pourrait relancer le marché et redonner confiance aux acquéreurs potentiels.

Retour progressif des acquéreurs potentiels grâce à la baisse des taux

Un léger soulagement pour les candidats à l’accession à la propriété : après une période de hausse constante, les taux immobiliers amorcent enfin une baisse. La Banque de France a constaté une diminution de 0,06 point de pourcentage en février, faisant descendre le taux moyen à 4,11 %.

Selon Maël Bernier, notre porte-parole,

Le mouvement est continu depuis le début de l’année, avec une moyenne passée de 4,45 % à 4,05 % pour les contrats sur 20 ans. Elle ajoute que les offres émises en avril affichent des intérêts autour de 3,80 %.

Maël Bernier

Grâce à cette évolution des conditions de crédit, un couple moyen avec un revenu net mensuel de 4 000 euros pourra négocier un capital plus important, avec environ 10 000 euros de plus qu’auparavant.

ImportantLes courtiers observent une augmentation des mandats pour la recherche d’offres de prêt, même si pour l’heure, la plupart sont au stade de projets.

Relance retardée par les prix élevés liés à la faiblesse de l’offre

Si les taux d’intérêt baissent, les prix immobiliers, eux, ont augmenté de plus de 2,2 % sur l’année écoulée. Cette résistance s’explique notamment par l’insuffisance marquée de l’offre, alors que la demande rebondit depuis que le marché du crédit a commencé à se détendre. La faiblesse du stock est la conséquence directe de l’arrêt de la construction de logements neufs depuis quelques années.

Pour les professionnels du secteur, cette pénurie est le principal facteur de blocage d’un recul plus marqué des prix immobiliers.

Par conséquent, c’est également la raison pour laquelle la relance tarde.