Les banques veulent booster la demande de crédits immobiliers

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 22 mai 2024 .
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Publié le vendredi 31 mai 2024 15:22 par la Rédaction Meilleurtaux

Le marché du crédit immobilier est actuellement en effervescence : les banques sont en train d’assouplir les conditions d’octroi et de faire baisser les taux d’intérêt afin de stimuler la demande. Les clients peuvent ainsi, depuis début mai, obtenir des prêts à 3,85 % sur 20 ans et 4 % sur 25 ans, avec des décotes plus significatives pour les meilleurs profils.

Vers une poursuite de la tendance baissière ?

D’après les prévisions des professionnels du secteur,

Le mouvement baissier du taux de crédit immobilier pourrait persister au cours des mois à venir.

Cette dynamique est impulsée par la relance du marché des logements, mais aussi par l’arrivée prochaine de la saison estivale. Mais ce n’est pas tout, la BCE pourrait très bien revoir à la baisse ses taux directeurs au début de cet été.

ImportantLa moyenne pourrait ainsi descendre au-delà de 4 % pour les crédits sur 25 ans en juin.

D’ailleurs, en ce moment, certains établissements bancaires accordent des prêts à 3,85 % sur cette durée. En général, le niveau des taux a baissé de 0,10 point pour le mois de mai, et il est plus facile pour les acquéreurs de trouver un financement pour les projets.

Par ailleurs, le nombre de refus de crédit a reculé de 60 % en un an, ce qui a contribué à la relance des activités au cours du premier trimestre.

Les règles du HCSF limitent la production de crédits

Bien que la baisse des taux d’intérêt et l’ouverture des vannes de crédit constituent une bonne nouvelle pour les emprunteurs et les professionnels immobiliers, ces derniers déplorent le « maintien des règles du HCSF ». En effet, le rejet de la réforme du Haut Conseil implique la non-modification des normes imposées pour l’octroi de prêts.

Pour rappel, les banques ont le droit de déroger à ces règles pour 20 % maximum de leurs productions. Mais, selon le gouverneur de la Banque de France,

Cette flexibilité n’est utilisée que partiellement par les organismes de crédit.

En décembre 2023, les financements qui ne sont pas conformes aux critères exigés par le HCSF représentaient 15,9 % de la production.