Un rapport publié par le DGFiP (Direction générale des Finances publiques) au mois de mai dernier révèle que la taxe foncière a connu une hausse moyenne de 10,8 pour les habitations en France. Le montant de cette charge fiscale obligatoire est néanmoins inégal à travers le territoire. Une plus forte hausse pour les appartements En moyenne, tous types de constructions confondues, le TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) a connu une hausse de 9,7 %, dont 5,7 % pour les immeubles commerciaux, 11,2 % pour les bâtiments industriels et 10,8 % pour les biens résidentiels. Pour les logements des particuliers, l’augmentation de la taxe foncière s’applique inégalement, car celle des appartements fait un bond de 12,5 %, contre 9,6 % pour celle due sur les maisons. En incluant les frais annexes, les propriétaires d’appartements ont dû débourser 811 euros en moyenne, contre 1019 euros pour les maisons. Dans la région francilienne, de nombreuses localités affichent une TFPB dépassant les 15,5 euros par mètre carré. Il en est de même pour les bâtis établis sur la façade méditerranéenne. Dans le Grand Est, à l’inverse, il est courant de voir des communes qui réclament moins de 10 euros par mètre carré. Une hausse imputable en partie à la hausse des taux d’imposition 60 % de la hausse de la taxe foncière en France est imputable celle de la valeur locative des maisons et des appartements. Cet indice évolue en fonction du marché immobilier et est susceptible de croître de manière significative dans les communes qui enregistrent une forte tension locative. L’augmentation de la TFPB provient à 30 % de la hausse des taux d’imposition fixés par les collectivités. Certaines ont notamment décidé d’appliquer une surtaxe sur les maisons secondaires, en particulier celles qui ne sont pas occupées. Aujourd’hui, un propriétaire sur 10 compte trois logements à son actif. Avec un tel parc, il a dû s’acquitter d’une taxe d'environ 3 899 euros. 20 % des ménages dont leur patrimoine comprend deux habitations ont été redevables d’un montant de l’ordre de 1264 euros. Les possesseurs d’un seul bien immobilier ont payé près de 679 euros en 2023. À retenir La taxe foncière des biens résidentiels a crû de 10,8 % en moyenne en France. La hausse est plus prononcée pour les appartements, mais la taxe est plus élevée pour les maisons. 30 % de la majoration a pour cause l’augmentation des taux d’imposition votés par chaque commune.