Selon le baromètre Arthur Loyd, Toulouse s’impose comme la très grande métropole la plus attractive de France. Capital démographique, résilience économique, offre de soins, risques naturels… Plus de 70 indicateurs ont été passés au crible par le baromètre. Quelles sont les métropoles qui séduisent, à la fois, le plus grand nombre de salariés et d’entreprises ? La nouvelle édition du baromètre Arthur Loyd, publiée le 23 janvier, a établi un palmarès des villes les plus attractives en fonction de leur taille. Mis à part Paris, qui a été exclue par le réseau spécialisé en immobilier d'entreprise car il s’agit d’une « ville-monde », aucune métropole n’a été mise de côté. Lyon perd son trône, remplacée par Toulouse Dans la catégorie des très grandes métropoles, c’est-à-dire celles dotées de plus d’un million d’habitants, c’est Toulouse qui fait la course en tête, suivie de Lyon et Lille. Alors que l’an passé, c’est la capitale des Gaules qui figurait en pole position. Pour établir ce classement, le baromètre a analysé un large spectre d’indicateurs, répartis en quatre thématiques : la vitalité économique de la ville, sa capacité pour accueillir des entreprises, le dynamisme démographique et le développement d’une offre de transports... Mais également la qualité de vie : coût du logement, présence d’écoles ou universités, équipements urbains, sécurité du territoire.... La “ville rose” rafle la mise sur bon nombre de ces critères, notamment grâce à son écosystème aéronautique, à sa bonne capacité d’accueil de nouveaux sites industriels, ainsi qu’à un coût du logement particulièrement accessible. Par ailleurs, Toulouse peut se targuer d’être équipée “d’aménités et équipements urbains - crèches, bibliothèques, salles de cinéma et de théâtre - plus nombreux que la plupart de ses rivales”, souligne le baromètre. Rennes et Angers se distinguent dans l’ouest du pays Parmi les grandes métropoles, dans lesquelles vivent entre 500 000 et un million d’habitants, ce sont Rennes, Montpellier et Grenoble qui sont considérées comme les plus attractives. La capitale bretonne se distingue de ses concurrentes, car elle s’appuie notamment sur un réseau d’établissements de soins de qualité. De plus, elle dispose d’un imposant maillage éducatif dans l’enseignement supérieur, plus spécifiquement en termes d’écoles d’ingénieurs et de commerce. La capitale de la galette-saucisse se démarque aussi par son importance marché immobilier tertiaire, et l’un des taux de chômage les plus faibles de l’Hexagone. Pour terminer, Angers, Dijon et Reims sont les villes intermédiaires de moins de 500 000 habitants les plus plébiscitées par les Français, en se classant respectivement en première, seconde et troisième position. C’est d’ailleurs la deuxième année consécutive que la capitale de l’Anjou se hisse en tête de podium dans sa catégorie. En effet, bien qu’elle pâtisse d’un coût du logement élevé, elle s’avère “bien préservée de la pollution atmosphérique, de même que des risques climatiques”, indique le baromètre. Et elle obtient le meilleur indice de sécurité dans sa catégorie, en raison d’un “niveau de délinquance particulièrement faible”. A noter que l’ouest du pays perd en attractivité cette année. En effet, seules 6 agglomérations, toutes tailles confondues, figurent sur un podium, contre 8 en 2021.