Vers une baisse durable des taux immobiliers ?

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 23 avril 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le jeudi 25 avril 2024 17:08 par la Rédaction Meilleurtaux

D’après le constat des experts en crédit immobilier, les barèmes des taux sont actuellement en train de stabiliser après une baisse plus marquée au début de l’année. Néanmoins, afin de pouvoir attirer la clientèle, les banques n’hésitent pas à accorder des conditions de prêts avantageux aux meilleurs profils. Ces derniers bénéficient ainsi d’une décote significative (jusqu’à 50 points de base).

Pour ce mois d’avril, la moyenne ne dépasse pas les 4 % pour toutes durées confondues. Certains établissements bancaires se montrent même plus conciliants et acceptent de faire des efforts supplémentaires pour certains profils jugés sans risques.

L’inflation décélère dans la zone euro

Avec le recul progressif de l’inflation dans la zone euro, une diminution des taux directeurs de la BCE serait attendue en juin 2024. Ceci signifie que les banques bénéficieraient de meilleures conditions de refinancement et pourraient en faire profiter leurs clients.

ImportantLes experts du secteur anticipent ainsi une poursuite de la tendance baissière des taux immobiliers d’ici la fin de cette année. Selon leurs estimations, la moyenne pourrait s’établir entre 3,5 % et 3 % pour les crédits sur 20 ans.

Déjà en ce moment, les profils les plus avantagés peuvent obtenir 3,58 % sur 25 ans, et moins de 3,45 % sur 20 ans. Toutefois, le niveau des taux semble se stabiliser en début d’avril, puisque les banques tentent de préserver leurs marges.

Il n’est pas ainsi étonnant de voir de plus en plus de projets immobiliers relancés par les particuliers. Et ceci devrait contribuer à redynamiser le marché, qui a sombré dans la morosité depuis plusieurs mois.

L’assouplissement des règles du HCSF porte ses fruits

Les règles du HCSF (Haut conseil de stabilité financière) qui limitent le taux d’endettement à 35 % et la durée des prêts à 25 ans ont fait l’objet d’ajustements l’année dernière. Ceci a permis aux banques de disposer d’une marge de manœuvre supplémentaire et d’accroître le volume de production de crédits.

La situation pourrait même s’améliorer en cas d’adoption du projet de loi proposant un nouvel assouplissement de ces critères.