Suite au recul progressif des taux d’emprunt, les professionnels de l’immobilier observent une reprise timide de la demande sur le marché de l’ancien. De plus en plus d’acquéreurs potentiels semblent vouloir relancer leurs projets, mais ils hésitent face au maintien des prix par les vendeurs. En effet, entre le dernier trimestre 2023 et le premier trimestre de cette année, les ventes ont en moyenne progressé de 0,9 % sur le niveau national. La hausse est plus marquée dans certaines villes où les tarifs ont nettement diminué. Le marché n’a pas encore retrouvé son dynamisme Même si le nombre d’acquéreurs potentiels qui envisagent de franchir le pas se multiplie avec l’arrivée du printemps, le marché de l’ancien n’a pas encore retrouvé son dynamisme. Certes, la baisse des taux d’intérêt et la volonté des banques à faciliter l’accès au crédit immobilier favorisent la relance de la demande, mais force est de constater que les prix affichés sur les annonces sont toujours trop élevés pour la plupart des candidats à l’achat. En effet, la moyenne n’a reculé que de 3 % au cours des trois premiers mois 2024 par rapport au quatrième trimestre de l’an passé. Par ailleurs, selon les agences immobilières, le retour des primo-accédants et des investisseurs reste sur le marché très timide. Si les efforts consentis par les organismes de crédit pour les aider permettent à certains d’entre eux de concrétiser leurs rêves, ce sont surtout les acquéreurs disposant de revenus confortables qui profitent de la situation. Les délais de vente s’allongent et se situent autour de 100 jours Les professionnels du secteur n’ont pas encore une vision claire sur les perspectives des ventes pour ce second trimestre, mais ils espèrent tout de même que l’embellie ne soit pas passagère. Le ralentissement du marché n’est pas dû uniquement à la faible demande, mais également à l’insuffisance des biens proposés à la vente. Bien que le stock se reconstitue peu à peu, l’incertitude sur l’évolution de la situation fait balancer les propriétaires, Indiquent les agences. Néanmoins, une augmentation de 4,8 % a été constatée entre janvier et mars 2024. A retenir La demande dans l’ancien commence à rebondir peu à peu suite à la baisse des taux, selon le constat des professionnels du secteur Le marché n’a pas encore retrouvé son dynamisme, car les prix affichés sur les annonces semblent toujours être élevés pour la plupart des acheteurs potentiels