La relance du marché immobilier francilien (hors capitale) bloquée par des divergences sur les prix

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 avril 2024 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le samedi 27 avril 2024 09:13 par la Rédaction Meilleurtaux

Selon les professionnels de l’immobilier, le marché des logements en Île-de-France chute depuis le début de cette année. Contrairement à ce qui se passe à Paris, les propriétaires des biens situés dans les autres départements persistent à maintenir leurs prix dissuadant les candidats à l’achat de se lancer. Ce comportement entraîne un allongement des délais de vente, dont la moyenne s’établit à 94 jours entre janvier et mars 2024, contre 86 jours fin 2023.

Des délais de vente record

D’après certaines agences, il est devenu difficile d’écouler le stock de biens existant. Elles précisent que parfois, il faut 102 jours pour vendre un appartement, et 95 jours pour trouver preneur pour une maison. Ces dernières soulignent cependant que les biens de grande surface, plus chers, sont moins recherchés par les acquéreurs potentiels.

Il en est de même pour les logements situés assez loin des transports en commun. Malgré cela, leurs propriétaires refusent de faire des concessions.

La stagnation des prix immobiliers plombe ainsi le marché dans plusieurs départements de la région francilienne. Les acheteurs, de leur côté, s’attendent à ce que les vendeurs fassent des efforts, car ils estiment la baisse des tarifs consentie jusqu’ici insuffisante.

Dans certains territoires, comme les Hauts-de-Seine et les Yvelines, les prix ont respectivement reculé de 3 % et 2 %, mais ceci ne réussit pas à faire démarrer les ventes. À noter toutefois que les chiffres varient d’un professionnel à l’autre, mais dans l’ensemble, le dynamisme du marché dépend en particulier des réductions consenties par les vendeurs pour s’adapter à la demande.

Demande en hausse dans la capitale

Avec un mètre carré oscillant autour de 9 000 euros, Paris attire plus d’acheteurs potentiels qu’avant. Ce rebondissement de la demande est néanmoins à nuancer, car les délais de vente restent longs (98 jours en moyenne). Mais, comparé aux autres départements de l’Île-de-France, le marché est de loin dynamique (+2,8 % contre -2 % entre janvier et mars 2024).