Au moment de signer votre contrat de crédit immobilier, pensez à cocher la clause « transférabilité de prêt » qui vous permet de conserver votre prêt actuel pour une future acquisition dans dix ou vingt ans. Attention toutefois, car toutes les banques ne proposent pas cette option. Détails. Transfert de prêt : de sérieuses économies en perspective Si vous avez pris la peine de bien lire votre offre de crédit, vous auriez certainement dû remarquer la présence d’une clause de « transférabilité de prêt » dans le contrat. En laissant cette case cochée, la banque vous autorise à transférer votre emprunt immobilier en cours sur la nouvelle acquisition, dans le cas où vous prévoyez de revendre votre bien pour acheter plus grand, par exemple. Cette solution est particulièrement intéressante puisque vous continuerez à bénéficier des mêmes avantages qu’actuellement pour votre futur achat, à savoir des taux très attractifs. Mais en plus, vous n’aurez pas à payer des indemnités de remboursement anticipé, qui peuvent représenter jusqu’à 3 % du capital restant dû ou six mois d’intérêts, comme c’est le cas pour un rachat de crédit. Seuls des frais de traitement de dossier vous seront facturés. De quoi donc faire de belles économies, surtout en cas de remontée des taux d’ici les prochaines années. Une pratique de plus en plus boudée par les banques Et c’est d’ailleurs le scénario tant redouté des banques qui sont aujourd’hui nombreuses à abandonner cette pratique. Tant que les taux sur vingt ans avoisinaient les 2,5 %, comme en fin d’année dernière, il s’agissait d’un argument pour attirer de nouveaux clients. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Avec la baisse des taux, la pratique de transfert des prêts disparaît. Maël Bernier, notre responsable communication Une analyse également partagée par un autre courtier : « Les banques qui pratiquent encore la transférabilité des prêts se comptent désormais sur les doigts d’une main ». En effet, seuls deux établissements continuent aujourd’hui à proposer cette clause de transférabilité des prêts dans leur contrat. C’est par exemple le cas de la Banque postale « qui a décidé de ne pas la supprimer ». Par ailleurs, selon toujours ce courtier, le transfert de prêt est soumis à certaines conditions prévues par la banque. Et la durée entre l’achat et la revente du bien ne doit pas dépasser un délai précis, qui varie d’un jour à six mois selon les établissements de crédit.