Découvrez l’essentiel à savoir avant de vous lancer dans la multipropriété. La multipropriété ou « achat à temps partagé » ou encore « time-share » est une transaction par laquelle un particulier achète le droit de jouissance d’un logement tout équipé durant une période déterminée. Le bien immobilier se trouve généralement dans une résidence de loisirs en France ou à l’étranger. L’acquéreur ne dispose donc pas de la propriété du bien, mais habite le lieu généralement pendant une ou plusieurs semaines par an. Les avantages de la multipropriété Si l’ « achat à temps partagé » ne fait pas accéder à la propriété, il offre toutefois à l’acheteur une ou plusieurs semaines de vacances à des prix très intéressants. Monnaie courante en Grande-Bretagne, le « time-share » est particulièrement prisé parce qu’il permet la mutualisation de l’achat d’un bien pour la réduction du prix d’acquisition. C’est ainsi que sur la Côte d’Azur, un studio est cédé 4 000 euros en multipropriété. Les acquéreurs du bien bénéficient d’un droit de séjour de deux semaines par an et ils n’auront plus à payer que 500 euros de charges annuelles. Cette formule est intéressante pour les ménages qui désirent se séparer des tracas de la propriété ou ceux qui veulent disposer d’une habitation secondaire à un prix convenable. Un autre avantage de la multipropriété, elle permet à l’occupant de revendre ou de louer le bien pendant son droit de séjour. Attention toutefois aux arnaques ! Les précautions à prendre En matière de multipropriété, les histoires d’arnaques ne sont pas rares. Les nombreuses associations et nombreux forums internet qui regroupent plusieurs victimes du time-share en témoignent. Il est ainsi recommandé d’être très prudent avant de se lancer dans une telle opération. Il est par conséquent primordial de lire attentivement le contrat de vente. Celui-ci doit indiquer les coordonnées du vendeur, les informations relatives au bien immobilier, notamment une description détaillée de celui-ci ainsi que des services associés, la durée et la fréquence de la période de jouissance et évidemment, le prix. Il faut également être vigilant quant aux charges annuelles et leur évolution dans le temps. Certains vendeurs augmentent, parfois énormément, les frais chaque année. Précisons par ailleurs que le contrat doit être rédigé en français et ce, même si la résidence se situe à l’étranger. De surcroît, l’acquéreur dispose d’un droit de rétractation de 14 jours après la signature du contrat. Il ne serait pas de trop de vérifier la fiabilité de la société vendeuse en consultant notamment les listes noires disponibles sur internet. Enfin, pour ce qui est du financement de l’ « achat à temps partagé », il est important de noter qu’il s’agira d’un crédit à la consommation et non d’un prêt immobilier. Le souscripteur ne bénéficie donc pas d’un taux similaire.