La baisse continuelle des taux d'emprunt semble modifier les politiques financières des banques et entraînera une nouvelle tendance. Depuis l'année 2012, les consommateurs et les investisseurs font face à une baisse ininterrompue du taux d'intérêt. Le contexte semble très avantageux car la tendance tend à se poursuivre jusqu’à la fin de l'année. Mais un renchérissement des valeurs sera possible durant les premiers mois de l'année prochaine. La chute perpétuelle du taux d'intérêt Les résultats du dernier trimestre montrent qu'une baisse a encore été enregistrée (passant de 1,41 % le mois de décembre à 1,33 % en octobre). Si cette chute semble ne plus en finir depuis le début de l'année, les analystes, quant à eux, affirment qu'une légère hausse et une période de stabilité seront prévues pour les prochains mois. Comment s’explique cette baisse ? Enchaînant record après record, le taux crédit immobilier ne cesse de s'établir à des niveaux toujours plus surprenants. Le dernier chiffre est de 1,33 % si on ne tient pas compte des coûts d'assurance. Selon les observateurs professionnels, c'est pour profiter des derniers flux de la saison que les banques ont décidé de fixer un autre barème. La tendance sera maintenue jusqu'au mois de novembre. Cela est surtout dû à une relance de la part des banques qui tente encore de se positionner sur le marché Mais au cours du dernier mois de l'année, une hausse pourrait survenir et s'affirmer au début de l'année suivante. Le phénomène s'explique par l'adoption des mêmes stratégies commerciales que ceux de 2016. Si les analystes ont raison sur ce dernier points, on peut s'attendre ensuite à une autre période de baisse continuelle. De nouvelles stratégies monétaires ? La décroissance du taux immobilier peut également être vue comme le résultat des nouvelles politiques commerciales des institutions financières. Il faut d'abord savoir que les rachats de créances ont considérablement diminué (passant de 37 % à 23 %), mais aussi que les clients commencent à être plus fidèles à leur banque. Face à de telles situations, les institutions de crédit sont amenées à faire un choix : raffermir leur marge de manœuvre ou conserver leur clientèle. La dernière option semble avoir été adoptée, car les banques ont décidé de baisser les taux d'emprunts afin de garder le maximum de consommateurs. Les pertes sont considérables à court terme (plus d'une trentaine de millions) mais la stratégie rapportera plus sur une longue période.