Le PTZ attire de plus en plus de classes moyennes, car il constitue une offre très intéressante permettant d’accéder à la propriété. Les classes modestes sont, par contre, assez sceptiques face à ce contexte. Chaque année, on relève un nombre croissant de souscription au PTZ. Les statistiques du dernier trimestre 2015 et celles du premier trimestre 2016 sont pratiquement similaires. La réforme que l’on a apportée sur le prêt à taux zéro a eu un impact considérable sur la motivation des gens à se lancer dans le prêt en vue d’une accession à la propriété. Accession à la propriété : les classes moyennes l’emportent sur les plus modestes Le PTZ présente de nombreux avantages dans le domaine de l’accession à la propriété. Cependant, force est de constater que les classes moyennes sont les plus intéressées par cette offre. Les plus modestes, eux, sont moins enthousiastes au fait de contracter de nouvelles dettes, même si ces dernières ne seront soumises à aucun taux d’intérêt. Des chiffres révélateurs Rien que pour le premier trimestre 2016, le nombre de souscriptions au PTZ a atteint les 17.642, contre 17.448 en fin 2015. Les prévisions de souscription de l’année 2016 étaient de 12.000, mais déjà le dynamisme du programme peut être constaté par l’observation des chiffres des trois premiers mois. De même que l’on observe une forte hausse du montant moyen des prêts. Cela a en effet basculé à hauteur de 38.000 euros pour atteindre un montant de presque 65.000 euros. Par contre, le montant accordé a connu une légère baisse, et la période de remboursement demandée par les emprunteurs est passée de 20 à 22 ans. Les classes modestes sont de moins en moins intéressées Le PTZ intéresse de moins en moins les classes modestes. Hormis le fait que selon le résultat des enquêtes fourni par l’Observatoire des inégalités, 16% des ménages de entre 25 et 44 ans possèdent aujourd’hui un bien immobilier, la classe modeste est plus réticente par rapport à la politique actuelle d’accession à la propriété qui est plus favorable à la classe moyenne.