En Bretagne, le marché immobilier reprend progressivement des couleurs. Attirant les étudiants par ses loyers bas, elle séduit un nombre croissant d’acquéreurs potentiels grâce à ses biens encore abordables. Dynamisme retrouvé pour le marché immobilier La Bretagne ne manque pas d’atouts : paysages d’une grande beauté, calendrier culturel riche, ambiance chaleureuse… Avec 26 000 étudiants, Brest est la deuxième ville étudiante de la région derrière Rennes. Les loyers y sont très attractifs, avec un prix moyen au mètre carré de 7,8 € au 1er août 2016 selon les données des courtiers. Il se situe respectivement à 1266 € et 1560 € par mètre carré pour un appartement ou une maison ancienne, en hausse de 2,3 %. Avec des taux de crédit historiquement faibles et des prix bas, les conditions sont réunies pour le retour des différentes catégories de clients : primo-accédants, secundo-accédants et investisseurs venant des régions voisines, notamment de l’Île-de-France, encouragés par le dispositif de défiscalisation Pinel pour réaliser un investissement locatif. Ville universitaire parmi les moins chères de France Le récent classement de l’Unef (Union Nationale des Étudiants de France) concernant le coût de la vie étudiante place Brest à la 32e position sur 34 villes avec un budget moyen de 661 €, presque deux fois moins que celui d’un étudiant parisien. Le niveau du loyer, qui représente le plus gros poste de dépense, y est pour beaucoup. À 331 € en moyenne, c’est le plus attractif de toutes les villes universitaires françaises. Les quartiers les plus prisés sont évidemment les environs des facultés et le centre-ville, où les prix résistent à la pression, et sont plus élevés que ceux du reste de la ville. Les acquéreurs sont particulièrement férus de biens situés dans le secteur de la rue de Lyon ou de la rue de Siam. Sur la rive gauche de la Penfeld, la capitale européenne des sciences et technologies de la mer construit le nouveau quartier des Capucins, qui accueillera la Cité internationale ainsi que d’autres bâtiments résidentiels, professionnels et publics. Reconversion énergétique en marche La rénovation des logements après la reconstruction qui a suivi la Seconde Guerre mondiale est en cours. Instauré en 2012 par la ville, le guichet unique pour la rénovation de l’habitat a été primé pour son rôle dans la transition énergétique. Par l’intermédiaire de l’Anah (Agence nationale de l’habitat), les immeubles du quartier Saint-Martin ont été réhabilités, contribuant à l’image moderne de ce dernier.